Penser à ces souvenirs me rendit morose. Je savais que cette partie de ma vie, heureuse et insouciante était à reléguer dans les tréfonds de ma mémoire, à enfermer à double tour dans un coffre. Mon unique ennemi était le temps. Sans crier gare, inlassablement, il attaquerait mes rêves et mes souvenirs jusqu’à les corrompre et les diluer.