Franck Grunewald

La couverture est magnifique, la quatrième de couverture alléchante, et l'intérieur.... Franchement, je m'attendais à mieux. Vu la couverture, je me voyais chevauchant un fier destrier, dans les plaines américaines afin d'échapper à des shériff très en colère qui ne rêvaient que de me trouer la peaux avec leur colt. Bref un bon western à la John Wayne, Clint Eastwood. Et bien que nenni. S'il y a poursuite, elle arrive au dernier chapitre. Tout le temps de la lecture, je suis restée sur le qui vive, dans l'attente de ce qui m'était énoncé.

Alors, qu'avons nous. Une bande de voleur un peu trop portée sur la gâchette. Lors d'un holdup de diligence, un de la bande, pas très net dans sa tête, abat tous les voyageurs. Afin de préserver leurs vies, voici la bande obligée de fuir et de changer d’État. Il faut qu'ils se mettent au vert. Ni une ni deux, les voilà qui s’octroient la propriété d'une ville abandonnée pour un faire un lieu de villégiature pour braqueur en fuite.

Beaucoup de morts parsèment ce récit, car bien entendu on tire avant de parlementer. On croise les indiens, quand même, des gentils et des pas gentils du tout. On croise l'amour car que serait la vie sans une belle histoire d'amour impossible. Et voilà... Les personnages sont attachants mais sans vraiment se démarquer et nous laisser un souvenir impérissable. J'étais comme Anne ma sœur Anne, j'ai attendu mais je n'ai rien vu venir.

Lecture intéressante, agréable mais il manque juste la petite étincelle qui l'aurait rendue captivante, vivante. C'est un récit, mais nous sommes loin du roman d'aventure palpitant au cœur de Far West.
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