Les assaillants tiraient dans la foule, prenant juste le temps de recharger quand un chargeur de kalachnikov était vide. Certains s’occupaient uniquement d’achever les blessés au sol à l’arme blanche… J’avais un morceau de cervelle sur moi, il y avait du sang partout, des cadavres… raconta un jeune Japonais hagard à un micro de la NHK, des traces de sang séché souillaient son pantalon de toile blanc. Il promenait un regard vide sur le parquet du bar dans lequel il s’était réfugié.