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Demain les barbares tome 1 sur 3
EAN : 9781505584912
364 pages
CreateSpace Independent Publishing Platform (07/01/2015)
3.64/5   22 notes
Résumé :
Hiver 2028, la France affronte une crise financière et politique sans précédent. Retranché dans une capitale bunkerisée devenue un Disneyland pour riches et une destination phare du tourisme sexuel, le Président se débat dans des difficultés insurmontables pendant que le pays est ravagé par le terrorisme islamiste et que des milices attisent les haines identitaires dressant les communautés paupérisées les unes contre les autres.

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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Un livre génial ! En plus d'être un roman accessible et bien écrit, on sent que l'auteur s'est documenté en collapsologie ! Il montre avec une puissance terrifiante les conséquences que pourrait avoir un effondrement social et civilisationel. Les héros sont attirants, le monde que Poupart crée est d'un réalisme flagrant au point de se demander si on ne verse pas vers la prophétie. Un livre à lire pour prendre conscience de la fragilité de notre vie moderne et que la civilisation aussi brillante soit ella a elle aussi une fin. On aimerait aussi que l'auteur nous raconte l'histoire de l'aprés effondrement.... Écrira t il un second tome ? On l'aimerait beaucoup, car on trouve la fin un abrupte.... A moins qu'il ne voulait que décrire l'effondrement.... Beau livre, passionnant et effrayant !
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Très bon livre d'anticipation (2028), dans le sens où rien de ce qui est décrit ne semble impossible, surtout depuis quelque temps.

Par exemple, l'attentat islamiste du début rappelle furieusement le Bataclan. Les personnages sont bien campés et leurs aventures font irrésistiblement penser à un "La Route" à la française sans le tête à tête un peu longuet père-fils de Mac Carthy. La montée de la violence, la disparition des barrières sociales, l'effondrement d'un monde dans une agonie douloureuse.

Soumission ressemble en comparaison à un verre de Champomy.
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À la fin du premier quart du XXIᵉ siècle, la France, qui doit assumer une dette s'élevant à 400% de son PIB, se retrouve contrainte par le FMI d'appliquer un plan de rigueur drastique appelé « Lois temporaires de sauvegarde nationale ». Ce plan comporte des licenciements massifs dans la fonction publique, une hausse drastique de la fiscalité, une suppression de toutes les aides sociales, une privatisation de l'assurance maladie et un gel des salaires et des retraites. Les riches se réfugient dans des zones sécurisées comme l'hypercentre de la capitale alors que les pauvres sont abandonnés à leur triste sort dans les périphéries. Et quand l'Etat ne fut plus en mesure de verser les salaires des policiers ni les soldes des militaires, ce fut l'explosion. Des zones entières déjà sous influence islamique firent sécession. Des milices para-militaires se créèrent pour tenter de récupérer ces territoires perdus de la République. Et en 2028, l'Union Européenne n'existe plus. Deux flics, Alex et Lucas patrouillent encore un peu dans les rues de Paris. Juste devant eux une voiture piégée explose. En même temps, une brasserie est mitraillée rue de Lappe, une école juive est prise pour cible. Une trentaine d'enfants y trouvent la mort. Et un fou d'Allah kamikaze déclenche sa ceinture d'explosifs devant le musée d'Orsay. Ainsi débute une guerre civile ethnique dont personne ne peut imaginer la fin…
« Demain les barbares » est un roman d'anticipation dystopique dans lequel l'auteur a basé toute son intrigue sur les conséquences prévisibles de réalités qui existent déjà. Il a continué de tracer les lignes de force d'une tendance et poussé à l'extrême la logique tout ce que nous vivons ou avons déjà vécu (Charlie-Hebdo, Bataclan, Stade de France, égorgements de prêtres ou de profs, attentat de Nice, etc.) Les tueries, les viols, les tortures, les actes de barbarie en tous genres (émasculations) se succèdent dans cette histoire qui fait froid dans le dos. Toutes ces horreurs, que l'on déconseillera aux âmes sensibles et à tous ceux qui vivent dans le déni de réalité, alternent avec de nombreuses scènes de sexe particulièrement torrides. Les personnages sont assez stéréotypés, tel ce président de la république déchu portant le nom de « François », pleutre, incapable et trouillard qui semble la simple démarque d'un certain autre. le style de l'auteur est assez vivant malgré quelques approximations langagières et une tendance à abuser des pronoms personnels, ce qui oblige le lecteur à deviner de qui l'on parle et parfois d'y arriver à grand peine. Si les katibas islamistes sont décrites de manière assez réaliste et vraisemblable (simple reprise de l'actualité), leur pendant « Rempart » avec leur leader charismatique Cyrus Rochebin, sorte de cocktail 2/3 Soral, 1/3 Zemmour, relève de la fiction la plus totale. Ce mouvement est aussi caricatural qu'improbable, même s'il s'appelle « Renaissance et Partage » (cf « Egalité et Réconciliation »). En lisant cet opus, on peut même se dire que le futur sera sans doute pire que ce que l'auteur nous raconte. Pour qu'il y ait guerre civile, il faut deux factions en présence, sinon il s'agit plutôt d'une épuration ethnique, d'un génocide. Et l'histoire du monde est déjà pleine d'invasions, de tueries et d'appropriations indues de territoires. Et ça peut ne pas arriver qu'aux autres. Glaçant, mais donnant à réfléchir sur notre destin.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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La France de 2028... Pauvreté... tensions ethniques et religieuses... prostitution...

Quand la guerre civile éclate, le roman se concentre sur la vie de quelques personnages... des survivants qui essaient de se mettre à l'abri dans le chaos.

Un roman très bien écrit qui prend aux tripes. Très au dessus de Guérilla à mon avis qui est trop caricatural.
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J'ai lu ce livre parce que j'ai été attiré par le thème dystopique de l'effondrement. Grosse déception, c'est long et si ce n'est pas mal écrit au point de vue du style c'est complètement mal conçu, organisé. Un nombre important de chapitres, un sur deux je pense, n'est d 'aucune utilité. Selon les chapitres on passe des flics aux malfrats et là l'auteur utilise un vocabulaire très grossier et vulgaire qui finit par devenir répulsif tant il en abuse. Parfois un chapitre suit d'autres gens, mais qui ? en tous cas ce sont ces gens qu'il va falloir suivre plus attentivement car si on perd vite Alex le flic, on les suit eux quand vers la 200e page le roman commence enfin... et s'anime vers la 400e. Avec une étrange poursuite de ces gens par des "méchants" tellement immondes qu'ils en sont ridicules et qui traquent grâce au téléphone portable des "gentils" alors que n'ayant pas de moyen de le charger ce n'est pas possible. Entre temps un chapitre est écrit à la 1e personne, sans qu'on sache de qui il s'agit, on finit par comprendre que c'est le président français déchu qui s'exprime, puis on ne le reverra plus. On sera aussi passé par des trèèèès méchants qui émasculent les hommes et prostituent les femmes, sacrifient un bouc à Satan ! si, si !

Un relent nauséabond m'a également dérangé puisque l'effondrement de la France est dû à une conquête des islamistes et ceux qui défendent le territoire sous le nom de Rempart (sic) ressemblent beaucoup aux infâmes facho de Génération Identitaire.
Le bouquin sent trop fort, à mon goût, le survivalisme souvent connoté d'extrême droite.
il y a beaucoup mieux à lire sur le thème de l'effondrement et beaucoup de romans dystopiques (ou prémonitoires) sont bien mieux
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
L’aube pointait mais il faisait encore sombre. Au carrefour Barbès-Chapelle, ils croisèrent un convoi militaire revenant du front : hommes et matériel paraissaient usés, les soldats armés d’AK 47 antédiluviens marchaient en silence. Alex pensa que c’était un mauvais présage pour la suite des opérations. La voiture s’engagea dans une rue défoncée vers le métro Château rouge laissant sur la droite la Goutte d’or complètement incendiée. Les mauvaises langues disaient que depuis le grand carnage, Château rouge n’avait jamais aussi bien porté son nom. Il avait fallu trois jours entiers pour évacuer les carcasses qui infectaient l’air à des kilomètres à la ronde. Entre Marcadet et Simplon, ils doublèrent un long troupeau d’hommes en uniformes dépareillés marchant en sens inverse vers le Nord.
— Ils envoient les réservistes, dit le Crabe, c’est pas bon signe.
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Alex donna un coup de menton.
— Plutôt mignonne, les filles qui sortent avec des vieux cherchent souvent à retrouver l’image du père.
— Génial, répondit le Crabe, j’ai fait équipe avec Terminator et je me retrouve avec une lectrice de Psychologie Magazine. Ça t’a pas réussi la zone sécurisée. Qu’est-ce qui t’amène par ici ? J’imagine que t’es pas juste venu manger du pot-au-feu de zombie ou parler psychologie féminine.
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Il faut plus de temps qu’on le croit pour qu’une civilisation s’efface. La Ville éternelle avait survécu dans l’alphabet, la langue, le droit alors qu’il ne restait rien des cavaliers casqués et cuirassés qui avaient franchi en sueur le gué du Rhin pour écraser les légions romaines sous leurs lourdes épées scythes. La véritable guerre ne se livrait pas sur les champs de bataille mais dans l’esprit des hommes.
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Les assaillants tiraient dans la foule, prenant juste le temps de recharger quand un chargeur de kalachnikov était vide. Certains s’occupaient uniquement d’achever les blessés au sol à l’arme blanche… J’avais un morceau de cervelle sur moi, il y avait du sang partout, des cadavres… raconta un jeune Japonais hagard à un micro de la NHK, des traces de sang séché souillaient son pantalon de toile blanc. Il promenait un regard vide sur le parquet du bar dans lequel il s’était réfugié.
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Mon jeune désir rêvait d’épouser une révolte sans voir qu’en enfilant l’uniforme du rebelle, j’adoptais un conformisme aussi toxique que celui que je croyais fuir : une bigoterie rouge vendue par de tristes sacristains du totalitarisme.
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