Habitué à Arnaud Desjardins, qui était un monsieur très bien au demeurant, j’eus un choc, ou plutôt un électrochoc. En glissant la cassette dans le magnétoscope, je m’attendais à y trouver un homme parfaitement détendu, imperturbable, ne ressentant aucune émotion, totalement habité par le silence. Pardonnez-moi, mais dès les premières secondes, savez-vous ce qu’il m’a été donné de voir en découvrant Maharaj ? Eh bien un type à moitié édenté avec un regard de fou, agitant ses bras dans tous les sens et qui, par moments, avait l’air de vouloir envoyer balader tout le monde.