Il faut sans doute avoir pas mal pratiqué pour que les exercices proposés, comme ça, entre deux pages, fonctionnent. Perso : rien. Mais l'auteur vous dirait, c'est déjà énorme "rien". Un bon vide ça fait du bien. Je retiendrai l'originalité de ses écrits : plutôt que de parler du célèbre "Eveil", il préfère parler d'extinction. du "je" s'entend. L'explication maîtresse que je vais franchement retenir c'est que avant le "je suis", il y eut le "suis". L'enfant en bas-âge est, avant de savoir qu'il est (le "je" apparaît à partir de 4 ans semble-t-il). Il suffit donc d'éteindre le "je" et de revenir simplement au "suis" : être présent au monde tel quel, comme le bambin. C'est original cette approche, pour expliquer cette notion récurrente dans la méditation : éteindre le mental. Merci pour l'info.
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Je remercie Babélio et les Éditions Almora pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la Masse critique du mois de juin.
Dans ce texte l'auteur tente de nous transmettre sa méthode pour atteindre un état de présence pleine et heureuse à la vie comparable à celle que l'on peut observer chez le jeune enfant qui n'est pas encore envahi par un mental incontrôlable.
Pour étayer ses propos, l'auteur nous propose de participer à des expériences perceptives tout au long de cette lecture qui nous rendent actifs.
Sous forme de dialogues, avec quelques notes d'humour, il distingue le mode ressenti qui est perceptif avec le mode pensé qui est plutôt discursif. L'auteur démontre l'inutilité du Moi, de l'intellect et il critique les spiritualités en vogue qui ne sont pour lui que fruits de l'ego.
J'ai apprécié cette lecture bien que j'aie été amenée à relire plusieurs fois certaines phrases semblant complexes en premier lieu.
Le contenu de ce texte est différent de ce que j'ai pu lire jusqu'à présent dans le registre de la spiritualité. Cette approche, accessible à tous, fut divertissante.
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Je tiens à remercier Babelio et Almora Éditions de m'avoir permis de gagner ce livre lors de la masse critique non-fiction de juin.
Je pense ne pas avoir apprécié ce livre à sa juste valeur, peut-être pas le bon moment pour moi de le lire.
J'ai eu du mal à rentrer dans ma lecture mais contente d'avoir persisté.
L'auteur-chercheur semble très engagé et passionné à nous transmettre son savoir.
Un long travail semble nécessaire à atteindre "l'extinction".
Je retiendrais le final sous forme poétique rappelant l'essentiel de la lecture, j'ai été plus réceptive à cette touche finale.
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Je remercie Babeliopour ce livre obtenu dans le cadre de l'opération Masse critique. Je trouvais que ce livre pourrait m'intéresser, mais il n'y a pas miyen, je ne suis pas arrivée à rentrer dedans. Il s'agit des extraits d'entretiens parus dans un magazine et ça parle plutôt philosophie que d'exercice pratique. Je pense qu'il aura fallu un peu d'introduction sur le sujet, l'auteur et ses méthodes. C'est peut-être dans ses autres bouquins, dans quel cas ce livre serait réservé aux initiés. Pour ma part, difficile de le noter.
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Habitué à Arnaud Desjardins, qui était un monsieur très bien au demeurant, j’eus un choc, ou plutôt un électrochoc. En glissant la cassette dans le magnétoscope, je m’attendais à y trouver un homme parfaitement détendu, imperturbable, ne ressentant aucune émotion, totalement habité par le silence. Pardonnez-moi, mais dès les premières secondes, savez-vous ce qu’il m’a été donné de voir en découvrant Maharaj ? Eh bien un type à moitié édenté avec un regard de fou, agitant ses bras dans tous les sens et qui, par moments, avait l’air de vouloir envoyer balader tout le monde.