Bann ne nous aime pas, il ne nous a jamais aimés. On le voit à ses petits yeux ronds qui nous transpercent, à sa démarche en sumo quand il s’approche des barrières électriques de nos camps situés au milieu de la prairie. On s’agenouille quand il vient vers nous, on baisse toujours la tête. Regarder un grizzli dans les yeux est une marque de défi.