Au temps de Freud, l'environnement était essentiellement répressif, et les passages à l'acte prenaient la forme de gestes répétitifs et compulsifs. L'acte compulsif faisait partie d'une structure névrotique de déni et de refoulement. Aujourd'hui, la structure psychotique de l’hyper-simulation et la mobilisation permanente de l'énergie nerveuse poussent les gens, surtout les jeunes gens influençables, marginalisés et précarisés, à une forme différente de passage à l'acte : une démonstration explosive d'énergie, une mobilisation violente du corps qui s'achève avec l'explosion agressive et meurtrière du moi.