François Bergot

En fait, il y a deux axes pour aborder Géricault : d’une part, l’homme, son amour des chevaux, son destin tragique ; de l’autre, son importante production artiste en si peu d’années. Ainsi le catalogue de l’exposition « Géricault (1791 – 1824) » au Musée d’Art moderne de Kamakura (Japon) que je possède, consignait les connaissances de l’époque et suivait l’ordre chronologique convenu ; les auteurs participants s’appliquaient à reconstituer scrupuleusement l’évolution artistique, les conceptions, les techniques et les méthodes de travail. Et cela sans accorder le moindre crédit aux divagations extravagantes de l’interprétation qu’alimente depuis très longtemps la légende. Ce dont les scientifiques se méfient à raison.