Paul Valéry a noté, non sans malice, que les médecins éprouvent le besoin de nommer. A défaut de comprendre et guérir certaines maladies, les baptiser, c'est déjà les maîtriser un peu. Puisque Vincent n'a pas eu d'électroencéphalogramme, de scanner ou d'IRM, nous ne connaîtrons jamais sa maladie que par les indications de ses médecins et les siennes.