Intervenants:
Clément BEAUNE, ministre délégué, chargé des transports, François BONNEAU,
président de la région Centre Val-de-Loire et Maria-Eugenia SANIN, coordinatrice du groupe
économie appliquée, CEPS Paris-Saclay et axe 1 chaire énergie & prospérité
Modération:
Sophie FAY, journaliste au Monde
En 2022, la part de l'énergie des transports représentait un tiers du total des énergies consommées, et 39% des émissions de gaz à effets de serre. A l'heure où l'objectif de l'Union Européenne est d'arriver à la neutralité carbone d'ici à 2050, le secteur des transports représente donc un des grands défis de la transition écologique. La question des transports est complexe car les problématiques auxquelles ce secteur est confronté sont nombreuses. Il doit certes diminuer son impact environnemental, mais également répondre aux demandes croissantes de mobilité des personnes et des biens, dans un monde mondialisé de plus en plus interconnecté. L'urgence de la situation amène les transports, notamment routiers, à se tourner vers des énergies alternatives telles que l'électrique ou les biocarburants. Ces énergies alternatives sont-elles une solution, et quelles sont les énergies d'avenir pour les transports ? Et comment répondre aux demandes actuelles et futures en limitant l'impact environnemental du secteur des transports ?
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Si les millimètres ultimes,
Quatre planches trempées de leur bière,
Mains croisées bras tendus sous le drap,
Agacent,
De ne pas nous parler plus,
De ne pas être vivants,
De ne pas grouiller encore,
Et le volant se creuse, tapoté à l’envi. Et les cyclistes passent, le passant va son train, la micheline avance. Et mes pneus s’enracinent. Et l’on voudrait courir, nous les on, empavés carrossés dans la file indigente et figée des autos.
Si l’on n’était pas tant assis.
Et tarde le feu vert, et le volant se creuse.
Et il devient tangible, ce bourdonnement, pour un peu il attraperait les épaules et secouerait les troncs avec ses sons comme une série régulière de gifles, plus ou moins amicales, de tapes dans le dos, des manières de remous, une fièvre irrégulière, sur laquelle on pourrait distinguer un point blanc transporté, comme un objet déposé sur un disque qui tourne, un point qui revient à intervalles réguliers et qui enfle, comme deux baudruches : une derrière chaque oreille, aucun son clairement articulé, bien sûr, paroles lointaines qui se rapprochent déformées, le bain de foule, le bain de ville, est bain des ondes si l’on s’en laisse apeurer.
Ce sont deux yeux de réfugiée, frappés de néons crus,
Qu’elle déroule à la pointe
De son étui de laine,
Pardessus d’encre,
D’où dépasse encore un peu sombre, de l’algue, du crin.
Pas moins.
On devrait moins penser
Quand bientôt, se tendent et se dupliquent,
Les millimètres
Entre les peaux.
"Son tire-bouchon à lui se constitue d'une spirale métallique, fixée perpendiculairement à un manche de bois court. Instrument simple, label ancestral, qui requiert parfois le déploiement d'un surplus de force physique, pour réveiller, faire se lever les bouchons trop longtemps endormis. Du gâchis d'effort, si l'on m'interroge."
"Echardes, échardes... des écorchures fictives, qui dessinent des labyrinthes, qui foisonnent d'embarras, de débarras, que nos compagnes devinent et dont on cherche vainement à dresser la carte. Dits et non-dits se télescopent et m'escagassent : je suis rejeton sur le globe."