Sur les 53 000 FFL (chiffre maximum à la dissolution des FFL à l'été 1943), on compte environ 32 000 « coloniaux », qui ne sont pas citoyens français en 1940, 16 000 Français et environ 5 000 étrangers (…). Sans goût excessif du paradoxe, on peut affirmer que la majorité des "Français" libres qui ont sauvé l'honneur du pays en 1940 ne sont pas des citoyens français (…).