Le Père, dans la cour, c’était l’attente de ma journée. Je rangeais mes affaires, j’attendais que la porte s’ouvre. Voir Le Père, l’entendre me remplissait de ce qui peut s’appeler la joie. (…) Très tôt, j’ai eu l’ambition de ressembler au Père, de faire la pêche comme lui. Je ne dirais pas que j’étais heureux, ces mots ne voulaient rien dire. J’étais Joseph, le fils du Grand Jules, le fils de Maman, Maman que j’appellerais bientôt La Mère, et dont je n’ai su le vrai prénom qu’après sa mort. (…) Jamais de grandes phrases, mais une telle présence.