Les liens entre la médecine et le pouvoir sont multiples et complexes: nous risquons d'abord d'accorder trop au médecin et à son arsenal pharmacologique. De son côté, le médecin pourrait être tenté par des attitudes autoritaires et trop peu coopérantes, alors que nous le voulons l'instigateur d'une rencontre humaine. Enfin, l'administration, pour des raisons de facilité et d'efficacité, ne songe qu'à annexer les médecine à ses desseins hygiéniques et panoptiques.