[...] ce que nos vaisseaux rapportaient dans leurs coques épuisées par une longue course, ce n’étaient pas ces boisseaux de marchandises odorantes, aussi précieuses fussent-elles... Ce qu’ils allaient chercher au-delà de l’horizon, c’étaient des histoires et des contes, des morceaux de pays, l’inaccessible et toujours mystérieux parfum des ailleurs... Et de ces flamboyants oripeaux, la cité habillerait ses songes pendant toute une année.