D’un coup, la scène prend sous mes yeux une de ces teintes mélancoliques que seul le cinéma, dans ses moments de grâce, parvient à nous offrir. J’ai devant moi une héroïne, l’héroïne d’un film magnifiquement banal dont je partage l’affiche, et cette sensation, plus charnelle qu’autre chose, me bouleverse au point de me tirer les larmes.