Selon Ferenczi, le traumatisme est le résultat d’une réponse passionnelle de l’adulte aux sollicitations tendres de l’enfant. Cette réponse passionnelle provoque chez l’enfant un clivage du moi : l’enfant se sent innocent de l’événement et en même temps introjecte le sentiment de culpabilité de l’adulte ; de plus, l’enfant, afin de conserver une image suffisamment bonne de l’adulte, préfère penser que la scène traumatique est une pure création fantasmatique […].