Il faut que j'accepte de ne plus écrire, de remettre mon livre sans cesse à demain avec tout le malaise que cela fait naître en moi. Il faut que j'accepte enfin que tu me prennes beaucoup et ne me donnes presque rien. Abnégation totale de ma vie. Mes pensées. Mes rythmes. Mon intimité. Ma liberté. Il me semble que je ne ris plus beaucoup. Durant ces quatre années, nous avons été comme des vases communicants. Patient goutte-à-goutte.