Je titubai jusqu'à Philémon, je m'appuyai à son flanc, je posai la tête sur son cou et, immobile, le coeur aux lèvres, je vis sur le côté sa tête se tourner vers moi.
Je voyais sans le voir le blanc nacré de son oeil étonné et brillant ; et comme, je l'imagine, un marin qui se noie s'accroche à un radeau, je m'accrochai à lui, mon cheval, mon seul ami, je murmurai son nom d'une voix amoureuse et ridicule.