Une pochette rouge sur les genoux, Talia observait l’entrée de l’immeuble désaffecté. Un kidnapping hors du commun, douze policiers tués et presque autant de blessés, soixante-six enfants pris en otage et échangés contre une rançon pharaonique, c’était du jamais-vu ! La presse se déchaînait contre la police, le Raid, les politiques et le paiement qui, même s’il n’avait pas été officialisé, ne faisait aucun doute. La République était donc à la merci du premier malfaiteur venu et, dans l’opinion, la conscience de cette vulnérabilité était un poison lent.