NE CROYEZ PAS
Ne croyez pas que la colère
Est laide lorsque vos yeux bleus
Comme la mer soudain s’altèrent
Ou scintillent de mille feux.
J’aime en vous ce qui chante ou gronde,
J’aime vos yeux bouleversés,
Et j’aime la douceur profonde
De votre âme aux flots apaisés.
Tout ce qui fait votre nature,
Tourmente, langueur, volupté,
C’est la quotidienne pâture
Dont se nourrit ma pauvreté.