En guise de politique de gauche destinée à réduire la « fracture sociale », mot fourre-tout de la campagne présidentielle, les Français s’attendaient sans doute à une pluie de subventions, d’allocations nouvelles, et non à des mesures de réduction des déficits. Depuis 1981, ils avaient été bercés par les ritournelles de gouvernants qui semblaient convaincus que les caisses de l’État étaient inépuisables et qu’il suffisait de faire des chèques pour régler les problèmes.