Dans le train, la boue et les feuilles séchaient sous ses semelles et se déposaient au sol en nombreux dépôts noirâtres, sous le regard contrarié d'une femme assise face à lui. Adamsberg en attrapa un fragment, moulé par le crampon de la semelle, et le glissa dans sa poche de chemise. La femme ne pouvait pas savoir, songea-t-il, qu'elle côtoyait des débris sacrés, les restes du chemin de Bonneval, martelé par les sabots de l'Armée furieuse. Le seigneur Hellequin reviendrait frapper Ordebec, il avait encore trois vivants à saisir.