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3.94/5 (sur 54288 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 07/06/1957
Biographie :

Fred Vargas, nom de plume de Frédérique Audoin-Rouzeau, est une écrivaine, une archéozoologue et médiéviste française.

Auteur de romans policiers à fort succès, elle a choisi, avec "Vargas," le même pseudonyme que celui de sa sœur jumelle Joëlle, peintre contemporaine connue sous le nom de Jo Vargas, en référence à Maria Vargas, personnage joué par l'actrice Ava Gardner dans le film "La Comtesse aux pieds nus."

Après son bac, elle entreprend des études d'histoire. Elle s'intéresse à la préhistoire, puis choisit de concentrer ses efforts sur le Moyen Âge. Elle a écrit en 2003 un ouvrage scientifique sur la peste noire (Les Chemins de la peste, le rat, la puce et l'homme).

Elle a débuté sa "carrière" d'écrivain de roman policier par un coup de maître. Son premier roman "Les Jeux de l'Amour et de la Mort", sélectionné sur manuscrit, reçut le Prix du roman policier du Festival de Cognac en 1986 et fut publié aux éditions du Masque.
Devant ce succès grandissant, l'auteur se fait de plus en plus rare, fuyant tout ce qui peut ressembler à une mondanité. Elle occupe le temps libre qui lui reste à sa famille : son fils et sa sœur jumelle, qu'elle considère comme sa moitié.

Elle a publié une dizaine de romans, et quelques bandes dessinées avec Edmond Baudoin.

Elle a fait de son frère Stéphane Audoin-Rouzeau le personnage d'un de ses romans.

En 2002, "Pars vite et reviens tard" reçoit le Grand prix des lectrices de Elle - (catégorie policier), le Prix des libraires et le Trophée 813 du Meilleur roman francophone.

Elle a obtenu le prix Landerneau polar en 2015 pour "Temps glaciaires" aux éditions Flammarion.

Ses livres ont été adaptés au cinéma et à la télévision.

En mai 2018, elle reçoit le prix Princesse des Asturies.

"Fred Vargas a inventé un genre romanesque qui n'appartient qu'à elle : le Rompol. Objet essentiellement poétique, il n'est pas noir mais nocturne, c'est-à-dire qu'il plonge le lecteur dans le monde onirique de ces nuits d'enfance où l'on joue à se faire peur, mais de façon ô combien grave et sérieuse, car le pouvoir donné à l'imaginaire libéré est total. C'est cette liberté de ton, cette capacité à retrouver la grâce fragile de nos émotions primordiales, cette alchimie verbale qui secoue la pesanteur du réel, qui sont la marque d'une romancière à la voix unique dans le polar d'aujourd’hui." (Jeanne Guyon, Le Magazine Littéraire)
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Le livre lu dans cet épisode est « L'Homme aux cercles bleus » de Fred Vargas paru aux éditions J'ai lu. Avec la participation de Baptiste Montaigne, champion du grand concours national de lecture « Si on lisait à voix haute » 2023 pour le générique, Benoit Artaud à la prise de son et montage. Remerciements à Martine Bommel - Murua, psychomotricienne et Dominique Samora, assistante sociale éducative de l'hôpital marin de Hendaye AP-HP, ainsi qu'à Claire Grimbert et Patxi Uzcudun du théâtre des chimères de Biarritz. *** Le Centre national du livre lance un programme en direction des hôpitaux, Mots parleurs, en partenariat avec l'Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Cette action s'inscrit dans la continuité des actions menées pour transmettre le goût de la lecture à tous et notamment aux publics éloignés du livre.Définitivement tournée vers la jeunesse, cette action vise à conjuguer lecture, écriture et mise en voix. Les adolescents et les jeunes adultes, en collaboration avec le personnel hospitalier, sont ainsi inviter à choisir un livre parmi une sélection, en lien avec la thématique de l'édition 2023 des Nuits de la lecture : la peur. Pour cette première édition 2023, six établissements de l'AP-HP participent. Quatre établissements sont situés en Île-de-France et deux en région (Provence-Alpes-Côte d'Azur et Nouvelle-Aquitaine).Le projet se déroule de fin septembre 2023 à début janvier 2024.A partir d'un ouvrage sélectionné avec le personnel hospitalier, les adolescents et jeunes adultes sont amenés à choisir des extraits de textes pour les lire et les commenter. Sur la base du volontariat, Mots parleurs propose ainsi à des groupes de cinq à dix patients accompagnés de personnel soignant d'écrire et d'enregistrer leur production, au cours de six ateliers répartis dans différents hôpitaux. Ils débattent pour élire l'ouvrage qui constituera la matière de leur travail. Afin de les guider dans la sélection des extraits, dans la rédaction et dans l'enregistrement du podcast, ils sont accompagnés par un écrivain ou un comédien, ainsi qu'un technicien du spectacle. Ce podcast, d'une trentaine de minute, sera ensuite mis à disposition de tous les patients et personnels soignants de l'AP-HP. Suivez le CNL sur son site et les réseaux sociaux : Site officiel : www.centrenationaldulivre.fr Facebook : Centre national du livre Twitter : @LeCNL Instagram : le_cnl Linkedin : Centre national du livre

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"La connerie militaire et l'immensité des flots sont les deux seules choses qui puissent donner une idée de l'infini."
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On naît et on crève, et au milieu on s'échine à perdre notre temps en faisant semblant de le gagner...
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- Qu'est-ce qu'il fait votre ami ? demanda Adamsberg.
- Son premier métier est d'irriter le monde mais ce n'est pas payé. Il exerce cette activité bénévolement.
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- Tu sais Camille, que le jour où Dieu créa Adamsberg, Il avait passé une fort mauvaise nuit.
- Ah non, dit Camille en levant les yeux, je ne savais pas.
- Si. Et non seulement Il avait mal dormi, mais Il se trouvait à court de matériel. Si bien que, comme un étourdi, Il alla frappé chez son Collègue pour lui emprunter quelque attirail.
- Tu veux dire ... le Collègue d'en-bas ?
- Evidemment. Ce dernier se jeta sur l'aubaine et s'empressa de lui procurer des fournitures. Et Dieu, hébété par sa nuit blanche, mélangea le tout inconsidérement. De cette pâte, Il tira Adamsberg. Ce fut vraiment un jour pas ordinaire.
- Je n'étais pas au courant.
- Ca traîne dans tous les bons livres, dit Danglard en souriant.
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- Tu l'aimes ? demanda le Veilleux.
- Tu m'emmerdes avec ta question.
- ça prouve que c'est une bonne question.
- Je n'ai pas dit qu'elle était mauvaise.
- Je m'en fous, j'ai toute la nuit. J'ai pas sommeil.
- Quand on pose une question, dit Adamsberg, c'est qu'on a déjà la réponse. Sinon, on la boucle.
- C'est vrai, dit le Veilleux,. J'ai déjà la réponse.
- Tu vois.
- Pourquoi tu la laisses aux autres ?
Adamsberg resta silencieux.
- Je m'en fous, dit le Veileux. J'ai pas sommeil.
- Merde, le Veilleux. Elle n'est pas à moi. Personne n'est à personne.
- Finasse pas avec ta morale. Pourquoi tu la laisses aux autres ?
- Demande au vent pourquoi il ne reste pas sur l'arbre.
- Qui est le vent. Toi ? Ou elle ?
Adamsberg sourit.
- On se relaie.
- Ce n'est pas si mal, mon gars.
- Mais le vent s'en va, dit Adamsberg.
- Et le vent revient, dit le Veilleux.
- C'est ça, le problème. Le vent revient toujours.
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Je rentre dans le droit chemin qui, comme tu le sais, n'existe pas et qui par ailleurs n'est pas droit.
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J'observe les autres, ça me cultive.
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p.76
"Ici, c'est comme partout, il y a beaucoup de têtes creuses qui ont vite fait de se remplir de n'importe quoi, si possible du pire. C'est ce que tout le monde préfère, le pire. On s'ennuie tellement.
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Fred Vargas
Fred Vargas est scientifique et romancière. Dans cette lettre - lue ce matin sur France Inter par Augustin Trapenard - adressée à tous, elle espère que cette crise mondiale aura permis de nous ouvrir les yeux.

Paris, le 19 mai 2020

Chers tous,

La crise du coronavirus a déjà fait en France des milliers de morts et de deuils et il est à craindre que ce si douloureux chemin ne soit pas achevé. La gravité de ce drame a aussi provoqué un effet rebond inédit, aussi inattendu que clairvoyant. Il ne s’agit pas d’un simple contrecoup éphémère que quelques mois effaceront des esprits, mais bien d’une prise de conscience profonde, si nouvelle et si perspicace qu’en effet, quand cette épidémie aura enfin passé, la volonté d’un autre monde, d’une large refonte, se dressera face à ce qu’on qualifie déjà de « monde d’avant ».

« Avant », et en dépit de la menace gravissime qu’est le changement climatique, dont les Français sont au plus mal informés, nous allions les mains dans les poches et nez au vent, portés par le flot de notre société d’abondance, pénétrés d’un sentiment d’invulnérabilité. En Europe, les drames sanitaires, les disettes, les eaux non potables, tout cela appartenait aux hommes des anciens temps et ne pouvait en aucun cas nous atteindre. Quand soudain, le coronavirus vint asséner un formidable coup de hache à nos croyances sereines. Brusquement, nous nous sommes retrouvés hébétés, car totalement démunis, sans masques, sans gants, sans désinfectants, y compris pour les soignants tant exposés et trop peu nombreux. Nos entreprises ayant remis leurs productions entre les mains de la Chine, pour l’éternelle raison du profit, nous fûmes dans l’incapacité de faire face à l’épidémie. En un tournemain, les Français comprirent à quel point nous étions dépendants, subordonnés aux importations, et ont exprimé leur exigence d’une autonomie sanitaire du pays. Et étonnamment, cette prise de conscience a débordé hors de cette seule préoccupation. De notre indigence en matière de santé à notre déficience dans le domaine alimentaire, assujetti lui aussi aux importations, il n’y avait qu’un pas à franchir. Et il le fut. La demande d’une autonomie alimentaire du pays figure désormais au rang des priorités nouvelles.

Nous assistons bel et bien à l’effondrement de notre aveuglement, à la fin de ces certitudes confortables qui régnaient il y a quatre mois encore. A très juste titre : quand viendra le temps, proche, du déclin géologique du pétrole, puis la contraction de plus en plus prononcée des transports aériens, quand s’amenuiseront les possibilités d’importer à notre guise, alors nous serons nus : incapables de nous nourrir et de nous vêtir par nous-mêmes, incapables de fabriquer des médicaments, sans parler de quantité d’autres biens de première nécessité. A moins d’anticiper, et vite, et de nous restructurer en profondeur, qu’il s’agisse des entreprises comme des territoires agricoles. Voilà ce que le coronavirus, en marge de son affligeant cortège, a fait éclore en quelques semaines : une clairvoyance. Reste à espérer qu’elle se propagera aux autres domaines essentiels à la vie, eaux polluées, sols dégradés, sécheresses, forêts fragilisées, océans acides, tant menacés par le réchauffement climatique.

Fred Vargas
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Vous allez faire quelques découvertes qui vont vous étonner, brigadier Favre. Ici, les femmes ne sont pas un rond avec un trou dedans, et si cette nouvelle vous épate, ne vous gênez pas pour tâcher d’en savoir plus. En-dessous, vous trouvez des jambes, des pieds, et au-dessus, vous rencontrez un buste, une tête. Tâchez d’y songer, Favre, si vous avez de quoi.

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