Si les Croisés voyaient leur ennemi d’abord dans l’« Infidèle » musulman, la position des Grecs, en tant qu’orthodoxes, n’est pas beaucoup meilleure : la prise de la capitale grecque, Byzance, en 1204, et l’instauration d’un empire latin d’Orient illustrent déjà le mépris latent pour des Grecs que l’on présente volontiers comme décadents.