Au passage, Basile nous montre les restes calcinés de la cabane d’un jardinier turc qui a été récemment incendiée, une nuit. Une vengeance sans doute, suppose-t-il. Quant aux vols fréquents dans les cabanes, Basile soupçonne les gitans, ils ne sont pas loin, ils stationnent sur l’aire d’accueil de l’autre côté de la friche. Il se désole lorsque nous remarquons des jardins mal entretenus ou quasiment à l’abandon, il en a viré, dit-il, des jardiniers… facilement remplacés, la liste d’attente est bien remplie. Mais il doit vraiment rentrer chez lui, sa femme va s’inquiéter et il a trop faim.