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Critiques de Frédéric Chef (29)
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La tortue d'Eschyle et autres morts stupide..

Un recueil souriant d'anecdotes de décès, écrits par une bande de potaches érudits sur le ton de l'humour, grivois parfois, noir souvent, sentencieux jamais.

Écrit en chapitres classifiant le / la defunctée selon la catégorie du décès, suivant un principe proche des pêchés capitaux, cet ouvrage léger et finalement souriant, se déguste par petites gorgées espacées d'autres lectures pour ne pas risquer l'ivresse de la saturation.

Le chapitre des "trop libertins" est - évidemment- le plus attendu et le plus croustillant, restant gentiment souriant.

Il faut bien sûr rechercher, pour l'anecdote, la cause extraordinaire du décès du mis en exergue du titre, Eschyle.

J'ai particulièrement apprécié le dernier chapitre, "trop beau pour être vrai ", sur les morts légendaires qui se révèlent n'être... que des légendes.

Un recueil agréable, publié dans la collection "Texto" que j'apprécie particulièrement, composé de chapitres à feuilleter selon l'humeur du moment pour un goût long en lecture.

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La tortue d'Eschyle et autres morts stupide..

Ce livre, annoncé comme peu banal et premier du genre, est un ouvrage réalisé à quatorze mains : douze pour la plume et deux pour l'illustration.

Il s'ouvre, après une petite citation de Sacha Guitry - mais quel recueil n'a pas sa petite citation personnelle du maître ! -, sur une rapide présentation des auteurs.

Ces derniers s'annoncent comme des gens sérieux qui, une fois n'est pas coutume, ont pris parti de rire avec l'Histoire et avec la mort, en déclinant de courtes biographies comme autant de d'anecdotes saugrenues et drôles.

L'idée était tentante tant il est vrai que L'Histoire dissimule souvent la fin sordide, le trépas ridicule afin de conserver pour la postérité le poids politique de son héros disparu.

Mais très vite, la lassitude s'installe.

Le propos se transforme en une énumération fastidieuse et lourde.

De plus le ton, appuyé par un style souvent familier, par des raccourcis parfois trop approximatifs, quelquefois par des jugements de valeur personnels, ne m'a pas laissé une bonne impression.

Les illustrations réussissent à alourdir encore l'ensemble et ne retiennent l'attention qu'avec une caricature particulièrement laide et ratée de l'inégalable Fernand Raynaud.

Au final, la lecture rapide de ce livre, qui semble venir de la toile et s'y prolonger, s'achève sans qu'il n'en reste rien ou pas grand-chose d'autre qu'une impression d'ennui.

Pour l'éclat de rire, c'est raté !

Derrière un petit air prétentieux, l'ouvrage semble avoir été réalisé à la hâte, sans vraiment avoir mobilisé aucun des talents que l'on croit deviner derrière la présentation des auteurs.

La montagne n'aurait-elle pas accouché d'une souris ? ...





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La tortue d'Eschyle et autres morts stupide..

Un livre de chroniques depuis la haute antiquité jusqu'à nos jours, rassemblant par thème les décès "originaux" de personnalités.

J'ai appris plein de choses et découvert des personnages que je ne connaissais pas. Donc j'ai trouvé cet ouvrage plutot intéressant dans l'ensemble.

Un bon livre de divertissement à lire dans l'ordre ou pas, à la plage par ex.
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La tortue d'Eschyle et autres morts stupide..

J’ai reçu ce livre à l’occasion d’une Masse Critique. Merci à l’éditeur, car en d’autres temps j’aurai grandement apprécié ce recueil, mi-historique, mi-humour noir. Mais en ces temps de virus affectant notre vie quotidienne, la lecture, commencée depuis plusieurs jours, de ce livre a sur la fin trouvé un écho angoissant.



Cet ouvrage présente prés de 120 personnages qui ont connu une mort absurde : par curiosité insatiable (comme Pline l’Ancien s’approchant de l’éruption du Vésuve en 79), par goût du sexe (comme Félix Faure, président falot de la Troisième République), par professionnalisme (Marie Curie et le radium), ou trop actifs (comme René Goscinny mort durant un test d’effort cardiaque ; tous ses personnages de BD le pleurent encore…).

Les six auteurs qui ont recensé ces « morts stupides » de l’Histoire ne se sont pas arrêtés aux cas connus et multiplient les rappels biographiques sur des politiciens, écrivains, artistes, dont la notoriété s’est érodée avec le temps. L’occasion de redécouvrir de nombreuses personnalités, parfois déroutantes.

Bref, un livre finalement plus intéressant que son titre pourrait le laisser penser et gorgé d’humour (noir). Mais, encore une fois, dommage que la période…



Pensée à tous les amis Babelio : restez chez vous, n’amplifiez pas la progression du virus en sortant inutilement, et lisez, lisez, lisez… Portez vous bien et à bientôt.

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La tortue d'Eschyle et autres morts stupide..

C'est l'histoire d'une bande de potes férus d'Histoire qui décident de dédier un petit opus à toutes ces morts historiques mais loin d'être héroïques tant elles sont stupides !

Le destin est parfois bien capricieux et la roue s'enraye parfois d'un grain de sable appelée imprudence, orgueil, pingrerie, curiosité, sensibilité, malchance, totale incongruité. Quelles qu'elles soient ces diverses morts de célébrités plus ou moins connues sont toutes insolites et prêtent à sourire pour une grande majorité d'entre elles : du trop gourmand roi qui mange trop de dessert aux amateurs de sensation trop fortes jusqu'à ce pauvre Eschyle qui donne son nom à cet opus, qui reçut pour son malheur une tortue tombée des serres d'un rapace en vol en plein sur le crâne. Et paf !!!

Instructif, ludique, la construction thématique vous fera naviguer à travers les siècles, car tout homme est mortel, le tout est de ne pas louper sa sortie !
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La tortue d'Eschyle et autres morts stupide..

Un petit livre qui se lit assez rapidement mais dont il faut picoré les anecdotes je lisais en général deux catégories par soir afin de ne pas me lasser. Seul une catégorie ne m'a pas plus intéressée que cela celle des "trop exposés" ou il est souvent question d'hommes politiques. On apprend pas mal d’anecdotes et avant d'évoqué la mort des personnes une mini biographie de celles-ci sont développées afin que le puissent comprendre le contexte.



Un livre qui au final nous apprends pas mal de chose et qui au début m'a juste séduite par son titre. Un beau travail de recherche de la part des auteurs.
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La tortue d'Eschyle et autres morts stupide..

Déception…



Je ne doute pas que les auteurs se soient bien amusés en récoltant et écrivant cet ouvrage mi bio mi nécro autour d’une table et d’un bon verre…ou deux, ou trois… (Maintenant, celui qui n’a jamais péché me jette la première pierre)



Hélas, les 120 bios/nécros furent pour moi un vrai chemin de croix…à part quelques stations un peu plus…cinglantes, j’ai trouvé ce bouquin très vite lassant, la plume des différents biographes n’étant pas ,à mon gout et au vu la thématique, assez caustique ou incisive. (Hormis les 2 citations postées, rien de bien transcendant).



Pour « briller » en société, pourquoi pas, ca fait toujours bien de sortir des noms compliqués et oubliés, sinon…



Vite lu ( en sautant des bios je l’avoue), vite oublié, au suivant…



Fred-Fichetoux-Beg mode live and let die activé

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La tortue d'Eschyle et autres morts stupide..

Le nombre d'histoires de morts idiotes pourrait être infini, ce livre en présente presque 200, et c'est quand même trop ! On pioche les anecdotes un peu au hasard, puis en suivant les chapitres par circonstance, et en fait c'est vite lassant si on essaye de lire le livre en une fois. Le style varie assez peu d'une anecdote à l'autre et ça manque aussi un peu de surprises. Mais les histoires sont bien documentées, assez drôles et couvrant toutes les époques.
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La tortue d'Eschyle et autres morts stupide..

Si le thème de la mort est tout ce qu’il y a de plus sérieux, le livre n’en est pas moins très drôle. Les morts, certaines à défaut d’être drôles, sont au moins insolites. J’ai beaucoup apprécié le fait que les auteurs mettent des détails biographiques dans chacune des histoires, cela permet de remettre dans le contexte les personnages ou d’au moins mieux les connaître. On n’aurait pas idée de mourir en se baignant en armure de nos jours alors que la fameuse tortue d’Eschyle… ça peut encore se produire. Connu ou inconnu, que leurs vies soit couverte de gloire ou non, tous ont loupé leurs sorties avec beaucoup d’originalité. Le livre m’a plu, il se lit vite et ça me change de ma dernière lecture difficile.
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La tortue d'Eschyle et autres morts stupide..

Voici un ouvrage qui relate les morts 'stupides' de l'histoire.

D'entrée de jeu, l'association des termes "morts" et "stupides" m'a interpellée même si, au final, je ne suis pas certaine que le terme stupide soit bien adapté. Soit...

Certaines histoires sont bien connues, d'autres le sont beaucoup moins mais j’ai passé, dans l’ensemble, de bons petits moments. En effet, j’ai préféré ne pas lire ce livre d’un bout à l’autre en une fois et bien m’en a pris, je pense que cela doit vite relever de l’énumération lassante que de lire cet ouvrage d’une traite d’autant que le style des auteurs assez inégal. Toutefois le ton est léger, plein d’humour et de nombreuses histoires sont effectivement assez cocasses.

Je pense que je garderai de cette lecture quelques anecdotes à ressortir à l’occasion.

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La tortue d'Eschyle et autres morts stupide..

Une petite lecture agréable, sans chichi. Bien entendu, vu qu'il s'agit de petits articles concernant ceux (et celles, peu nombreuses) qui sont morts dans des conditions plutôt risibles, ce n'est pas à lire d'un seul tenant. Mais quelques historiettes lues chaque jour prêtent à sourire, d'autant plus que ces histoires sont rédigées avec plein d'humour. C'est avant tout un travail de copains, tous chercheurs dans différents domaines qui nous est proposé dans "La tortue d'Eschyle..." Oui, c'est à lire, les anecdotes sont sympas.
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Villain : L'homme qui tua Jaurès

Ce récit se consacre sur la vie d’un homme qui va commettre un crime sur une des figures les plus marquantes de l’histoire de la République française à savoir Jean Jaurès et ceci à la veille de la Première Guerre Mondiale. Villain est un nom qui est tombé dans l’oubli et c’est tant mieux car il ne méritait franchement aucune considération. Les auteurs semblent raviver de mauvais souvenirs en le mettant en lumière comme pour expliquer son acte. Il sera assez peu question de Jaurès.



Pour autant, il n’y aura pas de parti pris pour l’assassin qui a pourtant été acquitté en 1919 lors de son procès par une justice résolument nationaliste et partisane. On se rend compte qu’il s’agit encore une fois d’un raté, d’un illuminé qui se croit investi par une foi particulière à l’image de Jeanne d’Arc et qui visiblement va être encouragé par les nationalistes épris de haine.



Bref, cet ouvrage tente aussi d’expliquer comment celui-ci a pu en arriver à assassiner le leader socialiste à la veille de la Première Guerre Mondiale. La ville de Reims jouera d'ailleurs un rôle assez particulier dans cette tragédie.



J’espère que cela ne donnera pas d’autres idées à des auteurs souhaitant alors raconter la vie de celui qui a tué John Lennon ou encore Martin Luther King car c’est le genre d’hommage ou de rétrospective dont au fond je me passerais bien. Pour le reste, on peut dire que cela a un intérêt historique manifeste et c’est bien cet aspect-là que je vais retenir.
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Le colporteur magnifique

Aïe aïe aïe, première critique sur ce livre, et elle ne sera pas bonne. Désolée, mais je n'ai, tout au long de ma lecture, jamais réussi à entrer dedans.



Pourquoi je l'ai choisi? Parce que j'ai lu Robert Louis Stevenson dans le descriptif. Je ne savais effectivement pas trop à quoi m'attendre, la quatrième de couverture est plutôt floue... on a retracé le chemin qu'il a arpenté sur les canaux du Nord...

Bien bien bien... l'auteur est tout de même à fond dans son sujet, il les a arpentés ces chemins-là, car finalement le livre est son carnet de voyage à lui, les canaux du Nord au XXIè siècle, paysages urbains et industriels, bref, tout ce que je déteste.

Et Stevenson là-dedans? Mon grand problème vient justement de là, car je l'ai trouvé bien absent. Quelques citations de son récit de voyage de temps à autre, histoire de comparer ce que le temps et l'homme ont fait subir aux paysages. Je n'ai pas appris grand chose de l'homme.



La prochaine fois qu'il me viendra l'idée de lire un récit de voyage, j'irai directement piocher dans la bibliographie de l'auteur en question, sans passer par un intermédiaire.
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Villain : L'homme qui tua Jaurès

Un trait d'un noir profond, hachuré et frêle illustre l'histoire de la vie de Raoul Villain, marginal, solitaire, admirateur de Jeanne d'Arc, patriote, qui le 31 juillet 1914 tue le député et fondateur du journal "l'Humanité" Jean Jaurès. Les auteurs de ce roman graphique, Daniel Casanave et Frederic Chef choisissent le point de vue d'un ange pour écrire cette biographie. Symbole de la foi religieuse, de la transparence et de l'immatérialité d'un homme sans consistance, entré dans l'histoire par fanatisme, et qui finira sa vie en loques en 1936 sur l'île d'Ibiza.
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La tortue d'Eschyle et autres morts stupide..

On change radicalement de registre avec ce petit livre d'historiettes biographiques, ou plutôt, nécrographiques. Car ce qui intéresse ici nos auteurs, c'est la mort. Terrible issue qui nous attend tous, me direz-vous. Mais ici, le but n'est pas d'en pleurer et de s'en attrister mais bien d'en rire, ou du moins, d'être frappé par l'ironie du sort, le pied de nez permanent du destin. En sachant que quelques uns des personnages que l'on nous présente ne sont restés célèbres que par l'incongruité de leur trépas, à qui ils doivent une fière chandelle puisqu'ils échappent ainsi à l'oubli de l'Histoire : qui se souvient en effet de Louis III et de son action politique ? Personne, à l'exception de Charlemagne et mise à part les historiens spécialistes de cette période, les rois carolingiens sont de tristes inconnus dans l'ensemble. Heureusement pour lui, Louis III aura la bonne idée de mourir en se prenant violemment le linteau d'une porte, alors qu'il poursuit à cheval une jeune femme qu'il a bien envie de trousser, même si la demoiselle n'est visiblement pas d'accord. Et paf ! le roi.



Il paraît que l'on meurt par là où l'on a péché, c'est pourquoi nos auteurs taxinomistes en diable ont décidé de chapitrer leurs anecdotes selon le type de morts : ceux qui n'ont pas survécu à leur gourmandise, ceux qui ont succombé à leur avarice, ceux qui ont payé cher leur curiosité ou encore ceux qui, trop sensibles, n'étaient pas taillés pour survivre dans ce monde bien trop cruel. Hommes politiques, scientifiques adulés, acteurs ou chanteurs de variétés, tout fait ventre pour nos auteurs : tant que c'est comique, tout est permis. Ce mélange hétéroclite, cet inventaire à la Prévert, est plaisant, mais sans plus. J'ai quelques doutes parfois sur la pertinence de certaines entrées : si effectivement le décès de Jack Daniel (fondateur de la marque du célèbre whisky) est ridicule – il meurt d'une septicémie après avoir donné un coup de pied sur son coffre-fort qui refusait de s'ouvrir, je ne vois pas en quoi la mort de Marie Curie ou Rosalind Franklin est stupide : deux femmes scientifiques, qui ont été victimes de leur découverte en faisant progresser la science (sans oublier que Rosalind Franklin, dont les recherches ont permis de découvrir la structure en double hélice de l'ADN s'est fait voler ses recherches et que le prix Nobel a été décerné à des voleurs tandis qu'elle a payé chèrement sa découverte – cancer des ovaires). de même, je ne crois pas que l'on puisse attribuer la crise cardiaque de Boris Vian à la mauvaise adaptation cinématographique de son livre – j'y vois là plutôt une fâcheuse coïncidence – ni ne pense qu'il soit particulièrement pertinent de voir un coup du sort dans la mort de Guillaume Seznec, renversé par une voiture.



Nos auteurs pensent aussi que ces décès, plus ou moins prématurés, auraient pu changer la face du monde s'ils avaient été évités. Je n'en suis pas aussi sûre qu'eux. Si effectivement, la mort du général Patton a peut-être permis d'éviter à terme un conflit ouvert avec l'URSS (ce monsieur était très anticommuniste, peut-être encore plus que McCarthy et était prêt à s'allier aux nazis restants pour manger du soviet) ou celle de Sanjurjo (général espagnol qui participa au coup d'État de 1936 et qui devait prendre la tête de la dictature. Son décès plaça finalement Franco sur le haut de la liste), le décès de Claude François ou du pape Étienne II (mort avant d'avoir pu exercer son pontificat) me laisse un peu plus circonspecte. Disons que la rêverie uchronique n'est pas le meilleur argument pour donner envie de feuilleter ce livre.



La tortue d'Eschyle et autres morts stupides de l'Histoire est un ouvrage sympathique mais anecdotique. Les petites biographies qui accompagnent le récit de la mort de nos personnages apportent un éclairage succinct sur leur vie et sont plutôt orientées pour démontrer le ridicule de leur mort. On sourit parfois, mais la plupart du temps, un sentiment mitigé envahit le lecteur circonspect : la drôlerie ou le ridicule de la situation sont plus ou moins appréciables. Si mourir de septicémie après avoir été mordu par un singe est peu courant, mourir dans un accident de voiture ne me semble pas suffisamment pertinent pour être inclus dans ces historiettes, même si les accidentés donnaient des conseils pour éviter d'être renversé par une voiture (c'est le cas de Pierre Curie, Roland Barthes ou Italo Svevo). Et certaines morts sont un peu sujettes à caution : surtout celles qui nous viennent de la période antique ou qui touchent à des textes bibliques ou hagiographiques : devait-on vraiment inclure la mort d'Holopherne dans le chapitre « Trop libineux » ou la mort de Saint Macaire (qui se punit d'avoir tué une puce en passant six mois dans le désert) dans celui des « Trop sensibles ». Des exemples à prendre avec des pincettes, donc. D'autant plus qu'eux-mêmes ont inclus un chapitre qui vise à démystifier certaines morts « trop belles pour être vraies » : pour le coup, l'exemple de l'homme politique Biaka Boda était particulièrement éclairant : sénateur de Côte d'Ivoire, militant pour l'indépendance de son pays, il disparut mystérieusement. le bruit courut qu'il fut victime d'une tribu anthropophage alors qu'il travaillait sur un rapport sur les besoins alimentaires de la population ivoirienne. Une bonne trace de l'esprit colonial français….



En conclusion, un livre d'amis avec lequel on passe un bon moment, avec des anecdotes plus ou moins loufoques, qui illustrent plus ou moins bien le sens inné de l'Histoire à être ironique.



Je remercie Babelio et les éditions Tallandier pour l'envoi de cet ouvrage.
Lien : https://enquetelitteraire.wo..
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La tortue d'Eschyle et autres morts stupide..

L'idée est bonne, l'ensemble plutôt sympathique.

On apprend beaucoup au travers de ces petites anecdotes, qui sont plus de courtes biographies de personnages parfois célèbres ou parfois bien moins connus.

Le terme "stupide" est un peu fort. Ces morts ne sont pas toutes drôles, ou insolites.

Même classés en différents thèmes, ces décès tapent dans tous les genres.

Enfin... ces morts sont majoritairement celles d'hommes. L'Histoire retient peu de décès féminins, ou les femmes ne meurent-elles jamais de manière "stupide" ?

Bref, sur la longueur, on se lasse du style répétitif de l'ouvrage.

Il y manque un petit "je ne sais quoi".
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La tortue d'Eschyle et autres morts stupide..

A l'époque d'Eschyle, les oracles et autres devins sont très écoutés. Aussi, quand une prédiction lui annonce qu'il mourra de la chute d'une maison , l'écrivain se hâte-t-il de passer à l'extérieur le plus clair de son temps. Or, ne voilà-t-il pas qu'un « rapace vole au-dessus de lui, cherchant un endroit approprié pour lâcher de très haut sa proie : une tortue dont il faut briser la carapace pour se repaître du contenu. De son œil perçant, l'oiseau repère alors un magnifique rocher rond et clair : il lâche le reptile avec une grande précision, lequel vient s'éclater sur le crâne chauve du tragédien, qui meurt sur le coup. »

Vous connaissiez cette anecdote ? Sans doute saviez-vous aussi que le pauvre Roland Barthes, qui avait le trafic en horreur et bassinait ses amis de ses conseils de prudence, se fit écraser par une camionnette. Ou que l'intrépide Laurence d'Arabie, qui déjoua tous les pièges du désert et de la guerre perdit le contrôle de sa moto en voulant éviter des cyclistes dans la campagne anglaise. Bravo, vous êtes incollable à propos des célébrités. Ce livre n'est donc pas pour vous.

Pour ma part, je me suis régalée de ces anecdotes pleines de verve, qu'on déguste à petites doses ou parmi lesquelles on picore.

Bien sûr, je savais comment Lully, Vian, Goscinny ou Roi Stanislas Lesczynski avaient rencontré la faucheuse, mais j'en ai découvert tant d'autres : Anacréon, Louis Hémon, Fernand Raynaud ou Tycho Brahe.

Qui dit mort stupide ne dit pas toujours drôle (pour le lecteur s'entend). Mais toutes sont racontées avec beaucoup de vivacité par les six auteurs et chaque notice nous apprend quelque chose. C'est pourquoi j'ai beaucoup aimé ce livre que je recommande sans réserve.
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La tortue d'Eschyle et autres morts stupide..

Une bande d’amis, six précisément, se sont donné pour mission de répertorier les morts étranges, idiotes ou inattendues des personnages célèbres [...] ces destinées tragicomiques font l’objet d’un jubilatoire ouvrage
Lien : http://rss.feedsportal.com/c..
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La tortue d'Eschyle et autres morts stupide..

Certes, ces histoires sont faciles à trouver sur la toile, mais reste à bien les raconter. C’est sans doute le plus apporté par la bande d’amis qui signe ce livre.
Lien : http://www.francetv.fr/cultu..
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La tortue d'Eschyle et autres morts stupide..

Après « les guerres stupides de l'histoire » de Bruno Fuligni et Bruno Léandri, je ne pouvais passer à côté de ses récits des protagonistes petits ou grands qui ont fait l'histoire. Je ne trouve pas toutes ses morts idiotes (Selon moi, Pline l'ancien est mort pour la science et Lawrence d'Arabie dans un accident ) pour Louis de Bourbon, Comte de Soissons il est mort de façon stupide, je l'admets. On apprend des anecdotes intéressantes, entrecoupé d'illustrations humoristiques sur les différentes situation. Un livre facile à lire.
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