Frédéric Coussi

Lorsqu’elle est entrée dans l’amphithéâtre je retiendrai d’elle l’image d’une fée, sans baguette magique mais avec une grâce et une légèreté qu’on ne peut attribuer qu’aux êtres doués de magie. Une silhouette féline, avec de longs cheveux bruns, des yeux noisette, une assurance et un calme formidable entourait chacun de ses gestes. Une beauté sauvage, une élégance et un charme évident, c’est la première pensée que j’eu en l’apercevant.

La connerie mérite qu’on la définisse avant toute chose, et sachez que vous m’avez fait mourir de rire hier soir avec vos définitions, mais au moins, vous avez le mérite de qualifier votre ennemi commun.
Pour moi, la connerie, fait partie des dons que nous recevons à la naissance, le seul truc, c’est qu’il ne faut pas en abuser. Le vrai connard se croit toujours supérieur et au dessus des règles. J’ai beau être une personne très calme, il y a des choses qui ont l’art de me faire sortir de mes gonds. Ce ne sont pas des trucs qui arrivent comme ça, juste une fois, c’est le genre de situations qui se répètent systématiquement, et qui me font péter un câble. Je n’ai pas fait vos brillantes études, mais il me semble qu’il faut bien distinguer la connerie de la connarderie ! La connerie est plutôt synonyme de bêtise, de sottise, de stupidité, de manque de réflexion, alors que la connarderie, est beaucoup plus grave, elle est synonyme de violence, de manipulation, d’autorité et de méchanceté. Faire une connerie, tout le monde en fait, mais être une grosse connasse ou un gros connard, là, c’est autre chose !

Le plus beau langage du monde est celui que vos yeux utilisent, madame la présidente, j’ignorais que Franck était marié. Répondit Lorenzo. Bon anniversaire à vous !

-Je suis vice-présidente et simplement collègue de Franck mon cher Lorenzo, je vous remercie pour le compliment et appelez moi Clara, nous ne sommes pas mariés, et vos yeux sont également magnifiques, et pourraient éclairer le fond des océans. J’espère que vous vous joindrez à nous ce soir, pour souffler mes bougies, radieux capitaine !

De nos jours, beaucoup d’aventuriers sont en quête de renouveau, ils fuient les villes, le monde moderne et le travail, mais en échappant à ce monde ils recherchent malgré tout de la notoriété, et se précipitent sur les sponsors et les éditeurs en tout genre, pour trouver de l’argent. Et surtout, ils veulent passer à l’antenne, avoir leur part d’audience.

Les sociétés modernes produisent aujourd’hui, plus de cons que le nombre d’étoiles visibles à l’œil nu. Dans ce nouveau monde de la consommation, du numérique, et des réseaux sociaux, les individus se supportent de plus en plus mal. En cause, la stupidité humaine, aussi consternante que déplorable, est de plus en plus pénible à supporter.

De jeunes entrepreneurs nous embarquent dans un tour du monde de la muflerie ordinaire jusqu’à la connerie de compétition, et s’apprêtent à régler leurs comptes avec brio aux abrutis et sagouins de tout poil, qui nous polluent la vie.

Rien n’échappe à leur irrésistible sens de l’humour et de l’observation, ils décident ensemble de s’occuper personnellement de tous ces nuisibles, qui grouillent dans le monde de l’entreprise, dans les transports, comme dans la vie courante.