Ces grandes citées d'Asie ont une odeur particulière. D'épices, de musc, de farine de riz, de vérole inguérissable, de crasse sédimentaire, de cul mal torchés, de patchouli, de poisson qui s'abandonne, d'alcool frelaté, de hardes exténuées, de vapeurs d'essence, de vomissures communes, de coquillages oubliés.
Elles puent la mer, l'amer et la merde.
C'est le destin des fortes concentrations d'hommes dans les pays de soleil.