Curieux trajet que celui emprunté par cette espèce de train fantôme - sa vie - avec un cauchemar à chaque tournant: les sandwiches -vert et ocre! - au pâté, les bières éventées, le café écoeurant tiédissant dans de sinistres gobelets de plastique, l'odeur des mégots refroidis, le teint crépusculaire des collègues, les murs lépreux des locaux, la peinture s'écaillant d'année en année, le monde entier réduit à un long sauve-qui-peut. (...)
Puis, brusquement guilleret:
- ça c'est Paris!