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Critiques de Frédéric Lert (3)
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La guerre vue du ciel

Époustouflant.





Nous commençons par une fabuleuse situation de combat en Afghanistan qui nous colle directement dans le bain. le ton est donné.





Après un bref retour sur les débuts du pilote et ses deux ans de formation en école de l'air, l'auteur arrive, et c'est un jeune Piou Piou un peu grande gueule, qui va devoir se faire son trou dans la 3/3 des Ardennes. S'ensuivent, en même temps que la progression de sa carrière,  ses innombrables missions et les OPEX en Afghanistan, Congo, Libye, les exercices et les coopérations internationales.





Il est important sinon capital de commencer par le lexique des termes techniques en fin de livre et le relire au moins deux fois avant d'attaquer la lecture. Sinon, on ne comprend rien, mais rien de rien.





Le Mirage 2000 D, d'pour diversifié bombardement tout temps, action dont la France n'était pas capable avant la première guerre du golfe, avec prédilection pour assaut de nuit sous JVN;





L'ouvrage est déjà dur en terme technique. Mais on rajoute une dizaine de renvoi (minimum) pour chaque chapitre pour tous les acronymes utilisés.  Je n'aime pas ces bas de pages, moi, je préfère et j'aurai préféré une traduction ou explication entre parenthèse au moins la première fois, mais je peux comprendre que cela aurait impacté la fluidité et la "spontanéité" du récit (surtout vu le nombre).





Ma première lecture : le vol de l'intruder m'avait fait dire qu'on avait une bonne immersion dans la réalité du pilote (ou quelque chose d'approchant), mais ce n'est rien à côté de ce qu'on ressent à la lecture de ce livre. Écrit au présent, on est dans l'action, dans le cockpit avec le pilote et on vit son aventure, ses missions avec lui. C'est certes très très technique, mais passionnant et réellement immersif. On finit par se faire aux innombrables acronymes et vivre pleinement l'histoire.





Pour rire, une seule petite phrase tiré du livre : En TIC, pas besoin de la NBO, on prend un bingo RTB de 3T4.



Traduction : En cas de combat au sol (Troop In Contact), pas besoin des règles concernant les survols des pays frontaliers (Near Bording Operation (opération à proximité de la frontière)), on garde la quantité minimale de fuel restant pour le retour sur base (Return To Base) de Trois tonnes 400kg (ils parlent en kg de fuel restant et non en litre). C'est clair ?





Au final parfois un peu répétitif, mais c'est pour mieux prolonger le plaisir aux manettes...
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Super étendard

Derrière les acronymes de SUE et de SEM se cachent le fils et le petit-fils de l’avion de chasse embarquée Etendard. Avion dit embarqué parce qu’il opère à partir d’un porte-avions. Ces trois aéronefs constituèrent la famille aéronautique qui fut le fer de lance de la force de projection de la Marine nationale, de la deuxième partie du XXème siècle à la première quinzaine du XXIème.



Le SUE, pour Super Etendard, et le SEM, pour Super Etendard Modernisé, furent des versions opérationnelles et aéronautiques très améliorées de leur ancêtre, l’Etendard.



A partir des porte-avions Foch et Clémenceau, puis du Charles de Gaulle, ces aéronefs participèrent à tous les conflits et opérations extérieures engageant la Marine nationale (Liban, Golfe persique, Ex-Yougoslavie). Car tout ce qui vole dans les armées n’est pas piloté et maintenu en état par l’armée de l’air. La cocarde tricolore apposée sur les ailes des SEM, et aujourd’hui des Rafale Marine, possède une ancre en superposition, signe de leur appartenance maritime.



Frédéric Lert propose avec ce recueil, malheureusement presque introuvable, une excellente présentation de cet avion mythique. Ouvrage qui parlera plus facilement à ceux qui ont des repères dans l’aéronautique et/ou l’armement militaire, je le conçois. C’est très complet, puisqu’il aborde même le dernier standard du SEM, à savoir le cinquième.



Edité en 2010, j’ai évidemment regretté que l’auteur ne puisse aborder les évènements survenus dans l’emploi de cet avion au-delà de cette année là, que cela soit dans le ciel libyen, opération Harmattan en 2011, ou contre l’État islamique avec les opérations Arromanches et Clémenceau I puis II. L’auteur ne peut également préciser que le SEM a été retiré du service actif dans la Marine en juillet 2016 mais que depuis 2019, cinq derniers exemplaires ont été cédés à l’Argentine. Peut-être continue-t-il sa carrière au pays des gauchos ? Ce serait formidable pour cet avion qui ne payait pas de mine mais qui tenait la dragée haute à ses cousins américains.



Avec soixante-six ans d’exploitation dans la Marine nationale, ce livre est, à mon sens, un hommage aux femmes et aux hommes qui l’ont piloté et à ceux qui l’ont dépanné, sur les porte-avions ou dans les hangars d’une base bretonne. Hommage également à ceux qui ont perdu la vie en service commandé, jamais en opérations de guerre, pilotes aux commandes et techniciens préparant le combien dangereux siège éjectable.
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Hélico : Histoires authentiques

Le sujet est original : depuis un demi-siècle, l'hélicoptère est le partenaire incontournable des missions de sauvetage les plus périlleuses. A travers une série de courts récits, écrits avec brio et nervosité, le lecteur est plongé au cœur des grands conflits, dans les coulisses des records ou au cœur de catastrophes spectaculaires.
Lien : http://www.reseau-colibris.fr
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