Dans une conjoncture comme la nôtre, où nous sentons confusément le délitement général et la réouverture de degrés de liberté, il n’est pas absurde de saisir la situation politique « par l’imaginaire ». Du reste, la politique de transformation (et pas seulement de protestation ou d’insurrection), ça marche à l’imaginaire. Tout justifie donc de se demander ce qu’il y a dans l’imaginaire politique contemporain. De quoi est-il fait ? Quelles sont les ressources, les images de désir qu’il offre à un élan politique ?