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Citation de Zazette97


Dan Brown, l'un des plus gros producteurs de best-sellers vivants, a parfaitement compris le mécanisme. Le genre qu'il affectionne est certes un peu différent de celui de Barbara Cartland - et ses prétentions, littéraires et autres, nettement plus affirmées.
Pourtant, là encore, il suffit d'en lire un pour connaître les autres, tant la trame est invariable.
Chaque fois, l'homme admirable, le super-gentil, Strathmore dans Forteresse Digitale (1998), le père Ventresca dans Anges et Démons (2000), Sir Leigh Teabing dans Da Vinci Code, se révèle être, ainsi qu'on l'apprend après mille coups de théâtre vers la fin du livre, le super-méchant en personne, l'incarnation du mal, lequel a généralement engagé un tueur monstrueux (tireur sourd, Arabe sadique ou moine albinos) pour réaliser ses épouvantables desseins.
Face à lui, un brillant universitaire américain, sportif et polyglotte, accompagné d'une créature supérieurement intelligente et terriblement sexy, vont réussir à sauver le monde, non sans faire profiter le lecteur de quelques visites touristiques choisies - Paris, l'Espagne, l'Italie -, et divulguer au passage quelque fabuleux secret caché depuis la nuit des temps, ou presque - sur les dessous du Vatican, le vrai visage de l'Opus Dei ou la descendance du Christ et de Marie-Madeleine.
Chaque ouvrage s'achève, rituellement, par un happy end total, la victoire du bien sur le mal, la mort atroce et bien méritée des méchants, et une fabuleuse partie de jambes en l'air - simplement évoquée, sans entrer dans des détails superflus, public puritain oblige. p.107
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