Citation de NicolaK
Trois petits cochons
Les goélands paradaient sur la grève, fiers et arrogants, en dodelinant avec cet air ganache qui n’appartient qu’à eux et aux hommes politiques qui, concentrés et gagnant du temps, hochent du chef en écoutant la question d’un journaliste qu’ils ne comprennent pas. Assâad tenta de calmer le rythme frénétique de sa respiration. Sa cage thoracique s’agitait régulièrement, trop fort ; des secousses qui le faisaient sursauter et serrer les fesses. Une fois, alors qu’il consultait un médecin coyote, dans un camp, il se plaignit : « Docteur, j’ai le cœur qui bat. » Le toubib, un bleu blasé blâmant les blancs qu’il ne pouvait pas blairer et qu’il jugeait responsables de tous ses problèmes, lui répondit, goguenard : « Tant qu’il bat, ça veut dire que vous êtes vivant. Mais vous inquiétez pas, vous devriez pas tarder à être guéri. »
Les goélands paradaient sur la grève, fiers et arrogants, en dodelinant avec cet air ganache qui n’appartient qu’à eux et aux hommes politiques qui, concentrés et gagnant du temps, hochent du chef en écoutant la question d’un journaliste qu’ils ne comprennent pas. Assâad tenta de calmer le rythme frénétique de sa respiration. Sa cage thoracique s’agitait régulièrement, trop fort ; des secousses qui le faisaient sursauter et serrer les fesses. Une fois, alors qu’il consultait un médecin coyote, dans un camp, il se plaignit : « Docteur, j’ai le cœur qui bat. » Le toubib, un bleu blasé blâmant les blancs qu’il ne pouvait pas blairer et qu’il jugeait responsables de tous ses problèmes, lui répondit, goguenard : « Tant qu’il bat, ça veut dire que vous êtes vivant. Mais vous inquiétez pas, vous devriez pas tarder à être guéri. »
