Mes jambes vacillantes me trahissaient à chaque rebord imprévisible du terrain. Des aiguilles tétanisaient mes muscles à chaque pas. Des plantes s’amoncelaient à mon passage, dans un dédale de confusion. Depuis combien de temps marchions-nous ? Je découvris que ce que j’avais pris pour le silence était en fait une sorte de grondement sourd qui emplissait l’espace de son bouclier menaçant.