En revanche, pour être honnête, son physique au pouvoir magnétique me donnait des ailes artistiques. Je m’emparai rapidement de mon reflex, passai la sangle autour de mon cou dans un geste tellement de fois répété – et si bon à retrouver –, puis je fis tourner doucement la poignée et entrebâillai discrètement la fenêtre, juste assez pour y glisser mon objectif. Une excitation diffuse me parcourut. Retrouver le contact du zoom, du déclencheur, entendre le son du mode rafale, vérifier d’un coup d’œil expert la prise de vue et sentir mon cœur se gonfler d’un bien-être familier. Ces sensations oubliées reprenaient leurs droits et un déferlement de bonheur s’abattit sur tout mon être.