Gabriel Evans

Un chien qui recherche l'humain idéal pour partager sa vie trouve des difficultés dans sa recherche. Il devra persévérer parmi tous les diverses personnes qu'il va côtoyer pour trouver le compagnon idéal de sa vie.

Gabriel Evans a donc renversé la situation dans cette histoire du vivre ensemble. Les divers caractères des humains sont mis en évidence ; les compatibilités ne sont pas évidentes entre un animal et une personne.

Les jolies aquarelles apportent de la douceur dans cet univers un peu inquiétant pour Moustache le chien.

Les situations sont variés et dynamiques.

Se sentir utile et apprécié sont nécessaires pour tous les êtres vivants.

Une histoire mignonne qui interroge sur les ressentis de l'animal durant son adoption.

Martin a sa peluche, Lola sa couverture, Amélie a sa poupée et elle, sa Toute Petite. Elle ne s’en sépare jamais, une vraie histoire d’amour, où qu’elle aille. Un jour, alors qu’Amélie vient se promener avec sa petite chienne Mimi, qui porte pas mal d’intérêt à Toute Petite, elle décide donc de la mettre en sécurité. Mais le soir venu…



J’ai adoré cette petite histoire toute mignonne avec Toute Petite et sa propriétaire dont on ne sait le prénom. Cela fait remonter des souvenirs et ça met du baume au cœur. Ah l’importance des doudous quand on est enfant (et même quand on est grand !). Les doudous, ils comprennent tout, pas besoin de parler pour leur dire quand ça ne va pas, pas besoin de mouchoir pour sécher les larmes, non, les doudous, c’est viscéral. Alors quand on le perd, c’est vraiment le drame. Ici, ce que j’aime c’est que tout est dédramatisé. On aborde la perte de Toute Petite avec douceur, résilience.



Concernant les illustrations, c’est un vrai bonheur ! On vit l’histoire avec tout ce petit monde, c’est plein de belles couleurs, de beaux dessins, pour mettre de la bonne humeur alors qu’on parle tout de même d’un sujet sensible pour les enfants, et pour les parents, il faut le dire, leurs nuits vont être quelque peu chamboulées 😉



En bref, une petite histoire bien mignonne, sans trop de texte mais avec de belles illustrations et une belle morale, un bon petit moment de lecture.

Et si 'était l'animal qui choisissait un humain qui lui convienne ? Il y en tant et de toutes sortes. Après quelques tentatives ratées d'adopter un de ces étonnants bipèdes. Jusqu'au jour où Moustache fait enfin une rencontre.

Mais Moustache est vraiment un chien compliqué. A-t-il vraiment besoin de s'embarrasser d'un humain?

Questions nombreuses, expérience vécue l'histoire se déroule au fil des pages. Un album tout doux qui prend le problème à l'envers. Le dessin est sobre mais efficace et l'on suit l'histoire de ce chien sympathique ave le sourire.

Un album parfait pour les petits, qui d'emblée aiment les animaux.

Jules et Patapouf, une amitié rigolote.



Déja à les regarder : Patapouf est aussi monumentale de taille que le petit Jules est mince.

Oui, Jules est aussi mince qu'une brindille. Patapouf adore les collectionner les branches d'arbres, peut-être est-ce là la raison pour laquelle Patapouf adore Jules.

On ne nous parlera pas de jeune maitre, de propriétaire de Patapouf, on les verra se comporter avec force de complicité sur chaque image comme des copains.

L'auteur insistera bien, nous les montrant jouant, se promenant, faisant du vélo, regardant la tv ensemble.



Ainsi quand reviendra la Rentrée, Jules s'inquiétera : que va faire Patapouf seul pendant ce temps?



L'esprit de Jules ne sera pas à la récré, il passera une annonce pour lui trouver un autre chien de compagnie et c'est ausdi touchant qu'irrésistible, comme des enfants pourraient s'inquiéter d'un parent se trouvant seul et à qui il faudrait aussi un adulte de compagnie.

Plus qu'en propriétaire responsable, notre Jules se comportera en ami (que peut faire un animal de compagnie comme un chat ou un chien sans personne à la maison pour le distraire ou le sortir?)



Patapouf est un toutou plein de ressources, et si quand son copain sera là il aimera à le suivre partout, notre énorme chien se trouvera capable de s'occuper seul. Il nous amusera sur ce point.

Avec leurs petites habitudes quotidiennes, il y aura de quoi s'occuper dans la maison pour notre Patapouf ... en attendant que rentre son Jules.



Le ton des illustrations sont drôles et l'histoire en dira plus qu'elle n'y parait pour des jeunes lecteurs copains d'animaux.

Ceci fait, nous pourrons nous dire aussi peut être que le petit Jules, après cela, aura un peu plus la tête aux copains de sa récré?

Qui aime collectionner les branches d'arbres?

Cet album jeunesse est une excellente introduction à la notion de l'envahissement de l'espace intime, et de la prise de conscience de l'autre dans son intimité. On est vraiment agacé par le comportement sans gêne de cet ours qui vient emprunter tout et n'importe quoi chez le gentil Philibert. De plus les graphismes plein de douceur apportent un joli contraste face à cette situation anormale. Un livre où la colère a sa vertu !

Un album étonnant sur l’adoption d’un animal de compagnie dans lequel l’inversion des rôles est très attendrissante !



Moustache veut un humain. C’est une GROSSE responsabilité que d’en avoir un alors Moustache veut bien le choisir en adéquation avec ses valeurs. Le choix est difficile car l’offre est grande, il y en a vraiment de toutes sortes : des grands, des petits, des pressés, des poilus, des bruyants… et tellement de caractères différents que Moustache s’y perd. Alors il teste leur compatibilité mutuelle. Rien ne convient jusqu’à qu’il commence à apprécier cette petite fille sans tout comprendre de son fonctionnement. Il hésite et finit par se demander ce qu’il attend de cet humain, exactement ? Ne serait-il pas mieux tout seul ? À moins que…



Avec sa superbe #couverturepleinepage tout en espièglerie, cet album nous a ému, fait sourire et nous a fait réfléchir au ressenti de l’animal lors d’une adoption. Les illustrations sont magnifiques, pleines de douceur et d’espièglerie avec une mention spéciale #inclusion. La diversité est une richesse, reste à trouver celui.elle qui nous convient. C’est une très belle histoire d’amitié et d’adoption. L’inversion des rôles nous amène à repenser l’adoption d’un animal de compagnie sous un autre angle : adoptez-nous un animal parce qu’on a besoin de lui ou bien est-ce l’inverse ? Des mots très justes pour repenser habilement notre rapport aux autres. Cet album m’a fait penser à l’excellent dessin animé M. Peabody et Sherman que je vous recommande également !
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Philibert habite au numéro 42 de sa rue et un jour, son ami Ours s’installe à côté de chez lui, au numéro 44. Pour célébrer leur belle amitié, Philibert invite son nouveau voisin et meilleur ami, à dîner.



Ours, qui est fan des pantoufles préférées de Philibert, lui demande s’il peut les lui emprunter. Philibert qui est bien trop gentil, n’ose pas refuser mais rumine cela toute la nuit.



Le lendemain matin, Ours qui s’avère vite sans gêne, vient emprunter tout un tas de petites affaires de Philibert, sans jamais les lui rendre, une théière, une tasse, un pull, un tapis de yoga, un tableau, jusqu’à ce que Philibert n’en puisse plus et explose de rage ! Leur amitié résistera-t-elle ?



Les illustrations m’ont tout de suite attiré, à la fois douces et pleines d’humour ! Ours est tellement exubérant, il me fait beaucoup rire ! J’adore le travail de Gabriel Evans, les rues colorées et printanières, les intérieurs cosy et chaleureux, que c’est beau !!



C’est une thématique très originale pour apprendre à fixer des limites, à ne pas se laisser marcher sur les pieds et surtout à exprimer ses émotions avant qu’il ne soit trop tard. Une belle ode au respect de son espace vital et des bonnes manières ainsi qu’à l’amitié si précieuse !
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Cet album de format carré reprend le thème du nouveau voisin qui emménage et l'occasion pour le héros Philibert de s'en faire un ami.

Mais l'ours se révèle mal élevé en empruntant les affaires de Philibert sans les lui rendre.

Le thème est sympathique et proche du vécu du petit qui a du mal à prêter ou rendre ce qu'il emprunte. Il lui donne des ressources pour expliquer et argumenter et parle aussi d'amitié.

Les illustrations très foisonnantes et colorées animent les pleines pages tandis que le texte, court et riche en dialogues est bien adapté aux petits lecteurs de la tranche d'âge.

Le récit est efficace mais sans surprise. Appartenant à une série, Philibert le héros comme l'ours, son alter ego difficile sont amusants et sympathiques mais le recueil ne présente pas la fantaisie et l'originalité de certains albums. Le récit reste sans surprise. Dommage...

Moustache, gros chien poilu un brin philosophe, cherche à adopter un humain. Pas facile, ils sont si bizarres, ces humains. Jusqu'à ce qu'il rencontre une petite fille et que quelque chose d'étrange se noue entre eux... Un super album, qui évoque avec tendresse le lien qui s'établit entre le chien et son maître.

Sortez les mouchoirs, cette histoire est hyper émouvante ! Et finalement tellement réaliste…



Une petite fille a une poupée pour doudou, qu’elle prénomme Toute Petite. Avec le temps, elle est usée d’avoir vécu mille aventures mais peu importe car la petite fille y est très attachée. Elle lui raconte tous ses secrets et l’emporte partout, tout le temps.



Un jour, sa copine Amélie amène au parc, sa nouvelle petite chienne. Elle est jeune et toute l’attention des enfants est focalisée sur elle. De retour à la maison, la petite fille remarque qu’elle a oublié sa poupée au parc !



Que d’émotions à la lecture de ce magnifique album à la couverture automnale ! Qu’il est difficile de perdre un doudou ou une poupée, quel déchirement de devoir grandir !



C’est très difficile de poursuivre sa route sans son doudou, mais pas insurmontable. Les illustrations sont ravissantes, toutes en douceur et délicatesse, apaisent et dédramatisent la situation. Un album positif et bienveillant, un coup de cœur qui parlera à tous les enfants et fera, sans aucun doute, remonter des souvenirs aux plus grands !
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L’histoire de Toute Petite est narrée avec une infinie douceur du début à la fin de l’album. D’abord, sont exposés la joie et l’amour sans frontière qu’un enfant peut ressentir pour cet ami de chiffon. L’attachement est parfaitement bien décrit et les sentiments du personnage principal sont d’une incroyable justesse.
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Quel cataclysme que la perte d'un doudou, inséparable premier ami, de jour comme de nuit, dans la vie d'un petit enfant. Évidemment, les parents qui y pensent prennent les devants en gardant précieusement une doublure. Mais si ce n'est pas le cas, c'est la cata. En témoignent, ces messages partagés des milliers de fois sur les réseaux pour tenter de retrouver une peluche pleine d'amour. C'est dire à quel point l'attachement reste, même quand on a grandi et qu'on a plus besoin de peluche pour se rassurer, se consoler.



Toute Petite, c'est donc la petite poupée de l'héroïne dont Jane Godwin et Gabriel Evans nous font croiser la route et le jardin. Car, dans la cour ou sur les jardinières, la petite famille dans laquelle on s'invite pour se sentir bien illico, on a la main verte. On cultive l'amour du grand air, des couleurs, des végétaux protéiformes et des libellules et papillons qu'ils attirent.



Pas besoin d'appareil photo pour immortaliser le moment, notre héroïne malgré elle a sa pouponne avec qui ressasser tous les chouettes moments de la journée. Jusqu'au jour où un imprévu sépare l'humaine et son jouet qui l'aide à appréhender le monde, à s'endormir aussi. Toute Petite a toujours une berceuse en stock. Du jour au lendemain, au soir-même, plus rien. Le drame, des repères en moins et des larmes. Une opération de sauvetage est vite mise en place.



Les deux auteurs ont la bonne idée de ne pas faire de tour de magie, de trouver une autre direction que celle attendue, moins feeling good et à la fois peut-être plus encore, avec du baume au coeur quand même. Toute Petite ne sera pas retrouvée, du moins pas par notre petite fille (qui n'a pas de nom, à vous de lui en trouver un), mais cela n'enlève rien à la force de leur relation et à ce qu'on peut y puiser pour aller de l'avant. La séparation n'était pas prévue, survient trop tôt, mais après tout, il y a plein de souvenirs en stock et ça prépare aux épreuves de l'avenir. En quelques phrases bien senties de Jane Godwin et une poignée de dessins légers, habités, vivants tout simplement, de Gabriel Evans, Toute Petite invite déjà à grandir un peu, tout doucement, contraint, forcé un peu mais en laissant le naturel revenir au galop.
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Cet album de Gabriel EVANS joue sur l'humour pour aborder la question philosophique de l'identité.

Philibert soigne son apparence. Il passe son temps à dénicher la pièce unique, celle qui, dans son habillement, fera toute la différence avec les autres. Sûr de lui, élégant, ce chien ne supporte pas qu'un ours au physique bien différent du sien s'achète… les mêmes pièces de vêtements que lui.

Ce récit original aborde une question difficile mais traitée à hauteur d'enfant. Le propos explique l'importance d’être avant de paraître et la nécessité d'accueillir l'autre, quel qu'il soit avec respect.

Le chien se veut unique et singulier quand l'ours admire et veut imiter son modèle. Un renversement de posture des personnages en fin de récit met le lecteur sur la piste du partage et de l'amitié dans le respect de chacun.

C'est subtil et bien amené !

Les illustrations sont très sympathiques et empruntent au style de la BD. Elles se déploient sur la page blanche dans des couleurs vives et des traits vifs qui donnent du rythme à l'histoire. Les pages de garde mettent déjà le lecteur sur la piste des vêtements et de l'apparence, au centre de l'intrigue, en proposant une large variété de modèles de pulls.

Le texte, quant à lui, se prête à une mise en voix par l'usage de deux graphies différentes selon qu'il s'agit du narrateur ou des dialogues des personnages. La colère est elle-même matérialisée par une couleur de police qui change.

Voici une histoire à la thématique originale que petits et grands peuvent s'approprier chacun à leur niveau.

Cet album délicat et amusant a été découvert dans le cadre de la présélection du Prix des Incorruptibles, niveau CP.

Philibert aime s’habiller avec classe et élégance. Il chine soigneusement tous ses vêtements et prête attention à ne ressembler à personne d’autre. Il aime avoir sa propre personnalité et sa façon de s’habiller est pour lui, un signe de son unicité. Lorsqu’il déniche un nouveau pull moelleux et chaud, il se sent vibrer. Ce pull lui donne des ailes et de l’assurance, il est en est vraiment content. Mais lorsqu’Ours, qui le complimente sur ses choix vestimentaires judicieux, veut absolument porter le même pull, Philibert sent venir le début des ennuis... Et s’il perdait son caractère unique ? Et s’il se fondait dans la masse ? Et si le plus important n’était pas dans les apparences ?



J’adore les illustrations de @Gabriel Evans découvertes dans « Un humain pour Moustache », pleines de douceur, de malice et cette magnifique #couverturepleinepage ! Philibert est attendrissant, on a envie de le prendre dans nos bras tellement il est mignon et ses mésaventures nous font tellement rire ! On ressent très bien son désarroi et ses interrogations quant au paraître. Un très bel album qui ouvre la discussion sur les apparences et ce que l’on est vraiment à l’intérieur. Être bien habillé, c’est top mais être bien habillé ET avoir un ami, c’est tellement mieux !
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Un album qui raconte avec délicatesse l'importance d’être avant de paraître. Car si trouver son look est une bonne chose, accueillir l'autre en est une autre. Cette démarche exige parfois des remises en question afin que tout le monde retrouve ses marques et le sourire.
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Moustache est un chien qui cherche son humain et ne veut pas se tromper dans son choix.

Il les observe donc avant de les essayer. Un grand humain veut le faire travailler, une petite dame court trop vite, une autre est trop bruyante, ou trop occupée….

Il jette finalement son dévolu sur une fillette qui semble ne pas vouloir de lui mais à laquelle il s’attache.

Cette inversion des rôles dans l’adoption d’un animal de compagnie amène à réfléchir sur les attentes de chacun et le partage nécessaire.



L’auteur-illustrateur a donné à Moustache une bonne tête sympathique et a situé ses dessins à hauteur de chien. C’est aussi un autre point de vue qui est proposé aux enfants en représentant le niveau de la rue et des mouvements des humains : pieds des passants, pavés de rue. La fillette a contrario apparaît comme agressive, contrariée, revendicative, cherchant à préserver son domaine et ses décisions. Elle est représentée vive, criant, s’agitant, protestant, ne voulant pas partager son espace que le chien essaie d’intégrer peu à peu. Pour se faire accepter il ne sait s’il doit l’imiter ou lui obéir, prendre des initiatives ou rester en retrait. Cela est très bien exprimé dans les illustrations comme dans le texte.



L’ensemble est tendre et bien croqué, animé et doux en couleurs pastel, à l’aquarelle et au crayon, comme la relation qui s’installe peu à peu entre eux. Les situations choisies s’opposent et semblent parfois absurdes mais sont montrées comme des éléments qui font avancer la relation tant les expressivités des personnages aident à comprendre l’histoire. L’image finale où la fillette est comme protégée par le chien, assis en rond autour d’elle, apaisé et yeux fermés alors qu’elle s’adosse à lui comme dans un fauteuil confortable donne une fin qui satisfera tous les lecteurs.



C’est un joli album à la portée des jeunes enfants, tout en délicatesse, autant dans son message que dans son univers coloré.


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Une inversion des rôles plutôt réussie qui, au passage, donne un petit aperçu des différentes façons de vivre des humains et pose de façon pertinente la question de vivre seul ou accompagné. Philosophe, le chien de cet album aime l'idée d'avoir trouvé une personne qui ait besoin de lui.
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