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Critiques de Gabriel Orieux (9)
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La crue des âmes

Le résumé m'avait paru prometteur, ce même que le fait d'aborder des sujets sociétaux à travers un roman. Pas inédit mais intéressant a priori.



J'espérais de la profondeur, des idées neuves et une manière de les exposer au travers d'une pluralité de personnages qui apporterait une certaine dynamique.

Je n'ai pas eu l'impression d'obtenir rien de tout cela.

À force d'être en colère contre tout, de critiquer tous azimuts, le discours perd en crédibilité. Et franchement j'ai trouvé que ça restait très autocentré, très en surface des choses, enfonçant des portes ouvertes. Les personnages ne sont que des prétextes et à part le narrateur qui est un peu fouillé, les autres personnages ne sont pas assez élaborés pour être attachants.

Je n'ai pas aimé l'écriture, que j'ai trouvée un peu scolaire, trop emphatique parfois, et surtout pleine de coquilles… ils ont viré tous les relecteurs et relectrices aux éditions LC ? Comment c'est possible ? On dirait un livre publié à compte d'auteur !

Il y a de jolis mots mais ils sont souvent mal assortis, ça manque de naturel et de liant. Pourtant on sent un certain potentiel…



Trop pessimiste sans doute, manquant de bienveillance (et je n'ai pas dit complaisance, j'ai bien compris que ce n'était pas l'objectif de cet ouvrage !), ce n'est pas un livre pour moi.



J'ai attendu le dernier moment pour publier ma critique, en espérant que le courage me reviendrait, mais non : je suis désolée mais je ne l'ai pas fini.

Je remercie Babelio et l'opération Masse Critique et bien sur l'éditeur pour l'envoi de ce livre. Ça ne peut pas être concluant à tous les coups !
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La crue des âmes

= La réalité de notre société moderne. =



Charlie, 20 ans est un grand humaniste. Il n’a pas peur de dire ce qu’il pense de notre société moderne et de son évolution.

Le décès de son grand-père, qui était son mentor et qui lui a transmis toutes ses idées, convictions va bouleverser sa vie.

Ce grand-père était-il vraiment ce que Charlie pensait être ?



A travers ce roman, l’auteur va utiliser le personnage principal Charlie, la politique, les journalistes et d’autres personnages secondaires pour exposer au lecteur des idées sur la réalité de notre société.



Des idées qui m’ont paru tellement vraies, tellement bien dites, reflétant pour moi bien ce qui se passe.

‘‘ L’identité française n’a rien à voir avec les traditions, l’identité est un processus, ce n’est en rien de l’archaïsme. Il faudra vous mettre dans le crâne qu’aujourd’hui le sentiment d’appartenance à la nation France touche des Mohammed, des Pietro, des Lola, des Léa, des Jacques…-au marteau piqueur, je le ferai, s’il le faut. C’est l’histoire qui le veut ou le passé, comme vous voulez. L’identité de la France est noire et blanche, elle a des effluves ibériques, des maghrébins, des saveurs italiennes. Elle n’a pas de visage, ni de prénom ; une histoire en revanche.’’



Tenant parfois des propos virulents, les personnages de l’auteur restent toujours dans la réalité des faits. On sent que l’auteur s’exprime, donne de son vécu dans ce roman.



Une société basée sur l’individualisme et bien plus encore, mais chut ! Je ne vais quand même pas vous dire tout ce qu’il y a dans ce livre, je vous laisse le lire.



Un roman dans lequel se mêle la réalité de notre société actuelle et une histoire attendrissante avec parfois des événements difficiles qui s’y déroulent.



Bien que je n’apprécie pas les romans dans lesquels il est question de politique, celui-ci ne rentrant pas dans les détails m’a plu.



La seule chose qui m’a légèrement déçu c’est l’intrigue, que je n’ai pas trouvée assez développer à mon goût.



Un bon livre, dense et riche en idées sur notre société, mais dont l’histoire maque d’un petit plus.


Lien : https://livresdeblogue.blogs..
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La crue des âmes

Les éditions LC m'ont envoyé ce livre que j'ai reçu par l'opération Masse Critique. Je remercie les deux.

Ce livre, je ne l'aurais jamais acheté, il contient trop de ce que je n'aime pas, un déballage d'idées qui ne concerne que ceux que cela intéressent et qui ont le temps de se poser toutes les questions que cet auteur jeune se pose.

J'ai l'impression qu'il est mal dans sa peau, qu'il se sent coupable, traqué, forcé, détends toi mon gars !

La vie ce n'est pas que les infos, les journalistes, la société, la vie c'est aussi avoir des loisirs, des occupations, une famille, aller au ciné, au théatre, assister à des concert, se promener, voir des expositions, faire des repas en famille, bref, ce n'est pas de se demander, si il y a plus malheureux, plus heureux, plus riche, moins riche...

Être né quelque-part , chantait Georges Moustaki, et oui, on ne peut pas se fustiger d'être né en France et que nos racines soient également françaises. Croire que le pays est un pays de cocagne pour attirer la terre entière sur son territoire n'est pas ce que la majorité de ses habitants souhaitent. Le mélange des peuples n'est peut-être pas non plus la solution idéale pour vivre heureux, donc, mieux.

Ce livre est trop restrictif, pour être un reflet de ce que la société dit et pense. Il ne donne la parole qu'à certains et encore l'écriture est trop policée pour que ce soit une restitution exacte des mots qu'ils employaient.

Assez, je l'oublierai bientôt et espère ne plus en parler.
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La crue des âmes

L'histoire d'un jeune, étudiant, très politisé perdu dans son orientation et dans sa vie, qui est confronté à une révélation sur son grand-père. Mais c'est aussi et surtout un roman sur notre société, comprenant toutes les générations.

Au hasard d'une dédicace, ce jeune auteur a retenu mon attention, j'ai acheté son livre et dois bien avouer que deux jours après il était fini. A mon sens, la lecture de ce roman permet une remise en question dérangeante. Merci Gabriel Orieux.
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La crue des âmes

Surpris par cette écriture pas commune du tout, j'ai beaucoup apprécié ce livre qui m'est tombé presque dessus. Des propos tranchés, des mots dures, une intrigue bien menée, rien de tel pour enchainer les pages.
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La crue des âmes

Paru aux éditions Cécile Langlois que je découvre, ce premier roman -malheureusement bourré de coquilles -ce n'est pas un frein, mais ça fait désordre- est celui d'un jeune homme que je ne connais pas personnellement, mais sa maman si.



Il, ce premier roman, souffre des défauts qu'on y associe souvent : Gabriel Orieux tire à tout-va, il veut absolument aborder tous les thèmes qui l'agacent ou le concernent au risque de submerger son lecteur voire de l'agresser avec ce trop-plein d’énergie et de révolte. C'est aussi une valeur de son âge, mes enfants ayant le même, je peux les retrouver dans les propos de l'auteur. C'est parfois il faut bien le dire, lorsqu'on a atteint la cinquantaine et la sagesse -si, si, je suis sage, la preuve, j'ai même fait du yoga-, un peu fatigant de les suivre dans toutes leurs revendications et leurs certitudes, mais dans le même temps, comme je suis resté un brin révolté et que je me souviens de cette période de mes vingt ans et quelques je comprends et même je préfère être un peu envahi par les indignations d'un jeune que par l'apathie et la soumission de beaucoup d'autres abreuvés de télé-réalité ou autres écrans plats et vides.



L'écriture est un peu coincée au départ, puis se libère au fil des pages pour devenir nettement plus fluide, tant mieux -un conseil aux futurs lecteurs : ne vous arrêtez pas à ces premières pages, persévérez. Ensuite, lorsque Gabriel Orieux se lâche, on le lit très agréablement et force est de dire qu'il a un talent d'écriture certain.



J'aime la construction de son roman où l'on rencontre des personnages qui changent après la chronique radiophonique et qui s'ils n'avaient rien pour se rencontrer, le feront quand même sans savoir à quoi et à qui ils doivent cette rencontre. Ce roman coup-de-poing ou coup-de-gueule, on le prend de plein fouet, et il peut être utile de le poser de temps en temps, le lire d'une traite me semble difficile. Il ressemble pour moi à un plan détaillé de ce que pourrait nous réserver le jeune auteur qui se révèle ici. Il pourrait étoffer ses réflexions sur tous les sujets qu'il aborde, importants, vitaux, et même sans doute utiliser ses personnages secondaires pour y parvenir.



Voici donc mon ressenti sur ce premier roman un peu dispersé mais qui gagne à être découvert, pour la plume de Gabriel Orieux mais aussi pour garder l'espoir dans la génération des jeunes adultes qui ne sont pas tous comme on veut bien nous les montrer parfois, déconnectés de la réalité, irresponsables et futiles.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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La crue des âmes

Un ami connaissant l'auteur me l'a conseillé. Il est très jeune, ce qui explique certain passage, sans doute. La réflexion sur la société m'a plu, l'intrigue aussi. Il ressort quelque chose de ce livre.
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La crue des âmes

Une écriture direct, crue, qui m'a poussé a me questionner sur mes choix, sur celle que je suis. Je l'ai lue d'une traite parce que le rythme l'impose.
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La crue des âmes



C’est une plume trempée dans le vitriol de l’amertume qui définit ce roman atypique écrit par Gabriel Orieux.

Une critique virulente de la civilisation française, un tableau d’une noirceur rarement égalée, le tout avec des mots parfois lestes mais qui ont le mérite d’interpeller le lecteur.

Le style est vif et nerveux, le langage cru mais on sent un réel plaisir à manipuler la langue française et sa richesse.

L’auteur nous met devant le fait accompli, la déchéance de la nature humaine dans toutes ses classes et toute sa bassesse.

Aucune couche de la société n’est épargnée, les descriptions sont presque faites de manière scientifique.

Jusqu’au prénom du héros narrateur qui n’a pas été choisi par hasard.

Doit-on voir en Charlie le jeune homme révolté de 20 ans ou le magasine provocateur qui se rebelle depuis de nombreuses années agitant la culture française et ce pas toujours à bon escient.

« La crue des âmes » n’est pas un roman optimiste, loin s’en faut.

Il vous laisse un goût amer dans le cœur.

Cet étalage des travers de tous les étages de la société ne contribue malheureusement pas à y apporter des solutions.

L’auteur inventorie tous les maux qui gèrent notre quotidien sans chercher à nous fournir une réponse.

Critiquant les « moutons » qui suivent les informations manipulées par les journalistes, le narrateur se laisse décourager par l’immensité de la tâche qui pourrait lui incomber.

On sent un héros qui tomberait vite dans la théorie du complot.

Pour preuve cette pensée que « La société est menteuse, calculatrice, surtout avec ses proches »







Gabriel Orieux effleure les non-dits de l’histoire de la France, en la personne de ce grand-père au passé honteux de tortionnaire durant la guerre d’Algérie, guerre qui reste une plaie béante au cœur de la République.

Un roman aux couleurs révolutionnaires et aux accents bourgeois bohème.

Un livre dérangeant.



Kariane Maxwell, décembre 2017.


Lien : http://kariane-maxwell.fr
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