Ils viennent de Suisse, de France, du Cambodge, du Tchad... Entre 15 et 25 ans, ils sont devenus acteurs de développement.
Quelques mots sur DESARZENS GABRIELLE :
Jean-Daniel André, coordinateur de StopPauvreté.2015 : Le souci des pauvres et des exclus l'habite depuis toujours. Ingénieur EPFL, il a été pilote de brousse au Tchad au service des ONG et des missions puis chargé de programme dans de gros projets d'aide d'urgence au Tchad, au Kosovo, au Mozambique et à Madagascar. Tout au long de ses nombreux voyage, il s'est appliqué à rencontrer les personnes en situation de détresse et les a souvent admirées dans leur capacité à résister dans des conditions extrêmes. Elles restent pour lui des exemples à suivre. Gabrielle Desarzens, journaliste : Au fil de son activité professionnelle, elle a toujours aimé rencontrer les personnes auxquelles on ne donne guère la parole : enfants, ados, étrangers déboutés, mères (les familles chômeurs en voie de réinsertion...) Aujourd'hui, ils lui permettent d'affirmer définitivement que les héros des temps modernes ne sont pas ceux que l'on croit. "Le pari de ce livre, dit-elle est d'amener le lecteur à côtoyer la vie et la restauration de personnes démunies."
Hetty, Rose, Edith, Hélène ou Fanny : ces femmes ont pris sur elles de venir en aide, au Nord comme au Sud, à des populations en difficulté. Ici, ce sont des femmes qui vendent leur corps au milieu des poubelles et pour le prix de deux sodas qui sont dans la focale d’un réseau d’aide ; là, des orphelins africains dont personne ne veut. « Nous sommes appelés à bâtir ensemble un monde à visage humain, où chacun trouve sa place et est respecté, dans un environnement sain et épanouissant », exprime la Suissesse Agnès Thuégaz.
Dix-sept femmes pour conjurer un avenir sombre
Elles sont dix-sept à témoigner dans le dernier livre de StopPauvreté comme pour conjurer un avenir sombre. Ont-elles changé ou changent-elles le monde, comme le suggère le sous-titre du livre ? « Dans un monde impitoyable, soumis à la loi du plus fort et au pouvoir de l’argent, leur engagement est une semence, minuscule sans doute à l’échelle des maux de la planète, mais dont le potentiel est promesse d’une vaste moisson, comme le grain de blé de la parabole de Jésus qui disparaît en terre pour se multiplier à l’infini », écrit le pasteur et théologien Jacques Blandenier en guise de conclusion.
Ces dernières années, on a décrié l’aide au développement. "Inefficace!", "Puits sans fond!", "Occasion de coulages extraordinaires!"...
24 ONG chrétiennes veulent lutter contre ce cynisme ambiant en matière d’aide au Sud.
Au travers de 27 histoires individuelles publiées dans Parole aux pauvres, elles montrent que l’aide permet à nombre de personnes de relever la tête et de s’inscrire elles-mêmes dans une perspective de lutte contre la pauvreté.
Un livre initié par la campagne StopPauvreté et qui fait déjà date !