(p. 120)
Le féminisme dans le milieu académique ne se limite pas aux études de genre ou à des délires conspirationnistes. Le prisme de l'épistémologie féministe peut apparemment être appliqué à toute la science. Des domaines que l'on aurait pu croire à l'abri de ces théories aliénantes ont tous été lentement contaminés par ces idées pathogènes. Nous avons maintenant une architecture féministe, une chimie féministe, une géographie féministe, des mathématiques féministes et même une glaciologie féministe (science qui étudie la nature des systèmes glaciaires). Je vous propose cet extrait, tiré d'un article sur la glaciologie féministe : "En fusionnant les études scientifiques postcoloniales féministes et l'écologie politique féministe, le cadre de la glaciologie féministe génère une analyse solide du genre, du pouvoir et des épistémologies dans les systèmes socio-écologiques dynamiques, favorisant ainsi une science et des interactions homme-glace plus justes et équitables."
(p.104)
Les postmodernes, tels que Jacques Derrida, Jacques Lacan et Michel Foucault ont percé dans le milieu universitaire en s'appuyant sur le principe que si une chose est incompréhensible, c'est qu'elle doit avoir certainement une profondeur. Foucault a d'ailleurs confessé l"existence de cette fausse profondeur : "En France, il faut dix pour cent incompréhension, sinon les gens estiment que ce n'est pas assez profond - ils penseront que vous n'êtes pas assez érudit". Malgré cet aveu, Foucault estimait que Derrida avait poussé cette stratégie d’herméticité trop loin en se livrant à l'obscurantisme, une forme de terrorisme intellectuel. Méfiez-vous doànc de ceux qui essaient de vous impressionner avec leur charabia à la sauce intello.