Galina Valkova (en bulgare: Галина Вълкова) a été enlevée à dix-huit ans par des Tsiganes dans sa Bulgarie natale.
Elle devient l'esclave d'un clan mafieux. Prostitution, racket, trafic d'êtres humains... Pendant quatre longues années, de 1994 à 1998, contrainte et forcée, elle partage leur quotidien et devient la favorite de leur chef.
Après plusieurs tentatives de fuite, la chance lui sourit enfin à la faveur d'un séjour en France. En 2002, en témoignant devant la justice française, elle fait lourdement condamner deux de ses proxénètes: chacun a écopé de treize ans de prison.
On la félicite et on la laisse quitter seule, sans ressources ni protection, le palais de justice de Toulouse. La voilà abandonnée à elle-même, en situation précaire sur le territoire français alors que son témoignage lui interdit tout retour en Bulgarie par crainte de représailles...
Pendant deux ans encore, la prostitution, l'alcool, la drogue la retiennent prise au piège jusqu'à ce que, au prix d'un effort surhumain, grâce à une association et à quelques amis, elle parvienne à s'en extraire et à témoigner par son livre, Une poupée qui dit (2006).