"Croire que l'écosystème serait interchangeable, que la forêt se résume à une addition d'espace, une somme de biodiversité que l'on pourrait mettre en équivalence en faisant fi de l'attachement des êtres à un lieu. La nature n'est pas déménageable. On ne remplace pas un milieu vivant avec une plantation en ligne de peupliers, ni avec une prairie artificielle ou un lâcher d'œufs de poissons dans une rivière toxique." [p. 130]