Les soirs, parmi les landes pleines
De l’encens fauve des genêts,
Les filles jettent leurs bonnets
Par dessus les moulins des plaines.
Et les gâs, en l’ombre des bois
Où tremblotte la lune rose,
S’en vont cueillir la fleur éclose
Qui ne se cueille qu’une fois.