L'homme se détermine lui-même et, dans ce sens, il est bien libre. Mais cet homme qui se détermine ainsi est, dès l'origine, déterminé par sa propre nature, et dans ce sens il n'est pas libre. Ce qui revient à dire que l'homme n'est pas libre au sens absolu, mais seulement au sens relatif du mot.
Les livres ont une double portée : on peut les apprécier comme œuvres d'art, on peut les interpréter comme symptômes ; ils ont une valeur artistique et une valeur significative. La première est celle qui les fait durer et les rend proprement littéraires, la seconde est celle qui tient au temps particulier de leur composition. C'est le facteur qui les rapproche de nous, leur donne un intérêt momentané, mais qui leur ôte par là même cette valeur absolue à laquelle prétend l'œuvre d'art.