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3.7/5 (sur 5 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Saint-Augustin de Portneuf , le 10/01/1945
Mort(e) le : 11/06/2000
Biographie :

Poète et romancière, Geneviève Amyot a fait ses études en pédagogie à l'École Normale Notre-Dame de Québec de 1961 à 1965, puis à l'Université Laval où elle a obtenu une licence en lettres en 1969. De 1965 à 1972, elle est professeure au primaire, puis professeure de littérature au niveau collégial.... Elle se consacre ensuite à son écriture. Elle a collaboré à plusieurs revues dont Estuaire, Dérives, La Nouvelle Barre du jour, Interventions, Québec français et Room of One's Own.

En 1990, Geneviève Amyot a reçu le Prix de poésie Terrasses Saint-Sulpice de la revue Estuaire pour Corps d'atelier. Elle était membre de l'Union des écrivaines et des écrivains québécois.


Source : http://www.litterature.org/recherche/ecrivains/amyot-genevieve-33/
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Vidéo de

Benoît Turcotte sur Geneviève Amyot : En 2007, après la présentation de Deux voix — l'adaptation de La chute fut lente, interminable puis terminée, cet hommage à Geneviève Amyot de Simon Dumas — et en préparation d'une nouvelle production qui allait porter sur l'œuvre d'Amyot, trois entrevues ont été menées avec les poètes Luc Lecompte et Jean Désy, ainsi qu'avec le veuf d'Amyot, Benoît Turcotte.


Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
J’aurais tant voulu nous dire… ce que l’âge en nous nettoie et simplifie, ce que nous avions à ce moment escamoté de la détresse, et de l’amour, ce que nous n’avons pas pu accomplir de la consolation… et que par delà l’offense et la blessure demeure à jamais, dans l’ordre sacré de la quête et de la connivence, une vivante, essentielle affection.
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Entends le souffle, entends la voix de
violoncelle qui sourd entre les algues et
les éclats d’obus.

Traits tirés des guerres.
Soldats de plomb.

Les grandes lèvres du fleuve parlent de
langue maternelle.

Paul Chanel Malenfant
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vieillirons-nous ensemble au pas de la porte
têtes couvertes de branches blanches et de corbeaux oubliés
nos plaies confondues sous un soleil pâles mains effilées
momies d’un amour qui nous ressemble

ton bras à mon bras mon épaule contre la tienne
merveille alors de s’éveiller comme on ressuscite
le matin n’a pas une ride sur la peau des draps

viens sortons au grand jour la rue n’a point d’âge pas encore

tu ne dis rien près de tes lèvres le souffle se fait rare
j’écoute pour la millième fois le commencement du monde

le temps se déplie s’explique en espace le lait tinte aux yeux du laitier
est-ce l’hiver est-ce l’été nous ne savons plus entre nous l’instant tombe
des moineaux fusent de rire les journaux crient à tue-tête nos veines si bleues se répondent

tremblerons-nous ensemble au bout du trottoir
transis de nous voir enfin ombres illuminées

Jacques Brault
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Quand certains soirs, à la faveur d’une de leurs phrases, d’un de leurs gestes, il m’est donné de constater chez ces deux-là la couleur de mes propres prégnances, je me dis que je serai sans doute en eux jusqu’à leur propre fin, comme une grande chair de clarté, une extrême fable nourricière.
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Entre autre villes

celle où tu reviens au bout
du compte les voyages le flanc
de la montagne taillé d’un coup
d’aile tu n’arrives pas
de très loin retraçant les marches
tes dix-sept ans des nuits d’autrefois
le vague à l’âme à force de trop lire
les poètes dont tu ne redécouvrais
qu’à quarante ans la teneur disait-on
les bâtiments dont seule subsiste la photographie
la pierre au fond du fleuve interdiction
de s’y baigner jadis les plages
les plages de l’ouest et du nord de l’île
ce fleuve dévoré
dont jamais tu ne sens la présence
bien que tu en connaisses les remous
tu le regardes rongé de lumière tu sens
à peine le train sur la piste

Michel Beaulieu
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On finit par répondre
qu’on est là, faire signe
parmi nos absences
ne plus fuir la mémoire
de certaines failles qui blessent
plus que d’autres

On finit par s’ouvrir
au silence qui revient
et ne plus répondre
au bruit des pas, ne plus croire
qu’on a aimé, soutenu un instant
la beauté de notre vie

On finit par sentir le temps
qui replie nos regards
lentement les referme, comme une blessure
dont on ne sait plus parler

Hélène Dorion
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ces îles dont nous parlons depuis des siècles
avec leurs diamants d’os taillés sur d’anciennes vies
avec leur gratitude d’oiseaux inassouvis
avec leur misère toujours pareille

ces îles où nous irons ouvrir la terre
reconnaître le ciel des saisons découpées
aux heures des songes et aux matins d’orange
ces îles à bout de bras
dont nous parlons depuis des siècles
ô ces solitudes

Marie Uguay
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Marée montante

J’éteins ce texte
comme une lampe
qui a trop brûlé les yeux.
Le livre n’est plus visible
sut la table, les pages
fument où quelque bonheur
pressait le corps
de livrer ses sources,
ami toujours vert.
Je me lève à froid
dans un souci devenu
mien, dans un néant
qui me déborde.
J’ouvre la porte
et j’entends la mer
dans Montréal.

Pierre Nepveu
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Je cesse de marcher, de toucher
ce qui me retient
de me perdre, je commence
par une phrase
qui va jusqu’à toi.

Jamais le désert ne trahit notre silence.
La faille continue à remuer
sous nos pas
en même temps que tremble ma voix
accordée à la tienne.

Hélène Dorion
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Tu es partie comme un rêve tard la nuit
je reste seul éveillé face au mur
et j’entends quelque part du côté de la rivière
une oie sauvage crier de solitude

Jacques Brault
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