Quelle sensation étrange de m’apercevoir que, parmi les dizaines de numéros enregistrés dans les contacts de mon portable, j’étais incapable d’en réciter un seul de mémoire. Aucun, pas même ceux de mes amis proches, des collègues, ni des membres de ma famille. J’avais confié aveuglement le souvenir de ceux qui m’étaient chers, leurs noms, le moyen de les joindre, à mon téléphone et m’en étais détourné. C’était effrayant dans un sens. » p 45 a 6