L'homme pauvre en tant que personne et sa propre perception de sa position dans sa conscience ont aussi peu d'importance qu'elles n'en ont aux yeux du donneur qui donne l'aumône pour le salut de son âme. Ici, c'est au profit non pas des pauvres, mais de la société que l'on a raison de l'égoïsme subjectif du donneur. Le fait que le pauvre reçoive l'aumône nest pas une finalité en elle-même mais simplement un moyen vers une fin, la même que celle de l'homme qui donne l'aumône pour son propre salut.