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Citation de gabrielleviszs


Le baiser n’avait duré qu’un instant. Un tout petit instant. Conrad s’était retiré tout de suite, murmurant que ce n’était pas le moment.
Karl lui aurait tout donné maintenant. Il avait besoin d’amour. Il avait besoin de ses bras. Les siens, ceux de Magda, même ceux d’un des gardes du convoi, tant qu’il n’était pas seul.
Sentant sa demande non verbale, Conrad se coucha près de lui, à l’arrière de la couche, d’une manière chaste. Karl fit pivoter son dos contre le garçon, qui glissa son bras sous son cou et posa son autre bras autour de sa taille.
Pinsel hurla doucement. Et il vint lécher le visage de Karl.
Puis tout à coup, Noiraud était là aussi et s’installait sur ses pieds, se roulant en boule et déposant la tête sur ses jambes.
Karl était coincé entre Conrad, Pinsel et Noiraud. Mais c’était de cela qu’il avait besoin pour le moment.
Le sommeil le gagna au fur et à mesure que la douleur s’estompait, ses rêves étaient vifs, semblaient si réels, un Prince, noir, qui n’était peut-être pas mauvais, mais qui avait laissé glisser une situation dans le chaos et n’avait rien pu faire pour la rattraper, si ce n’était l’empirer encore.
Et dans ce chaos, un espoir. Il avait chanté avec les loups. Communié avec eux. C’était une sensation nouvelle. Celle de faire partie d’un plus grand tout. De ne pas être seul.
Il avait clamé avec eux son désespoir, et c’était comme si cela marquait la fin d’une époque, et le début meilleur, fallait-il l’espérer, d’une autre.
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