Ô ma vie, ma bien-aimée, que je suis malheureux, que je suis fou, que je suis stupide, ingrat, brutal ! Tu es triste, chère ange, et je ne sais pas respecter ta tristesse ! Tu me dis un mot qui m’afflige, et je ne sais pas me taire, je ne sais pas sourire, je ne sais pas te dire que mille larmes, que mille affreux tourments, que les plus horribles malheurs peuvent tomber sur moi, que je peux les souffrir, et qu’ils n’ont qu’à attendre un sourire, un baiser de toi pour disparaître comme un songe !