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4.5/5 (sur 2 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Georges A. Bertrand est photographe, écrivain et historien d’art.

Docteur en Lettres et Civilisations, ancien élève à l’École du Louvre, il travaille sur les passages incessants entre les cultures d’Europe et d’Asie, aussi bien dans le temps que dans l’espace.

Ses principales expositions ont pour thème les traces esthétiques musulmanes en France, le portrait de la population gazaouie, le Caire vu de ses toits ainsi que des "puzzles" photographiques concernant aussi bien le Cameroun, l’Iran que Madagascar. Ses photos sont présentées dans de nombreux Musées, Bibliothèques et Centres Culturels, en France ainsi qu’à l’étranger.



Il a publié plusieurs ouvrages en tant qu’historien d’art et/ou photographe. Il est l’auteur, entre autres, d’un panorama en deux volumes distincts des passages entre cultures musulmanes et cultures chrétiennes d’un point de vue linguistique ("Dictionnaire étymologique des mots français venant de l’arabe, du turc et du persan", L’Harmattan, Paris, 2007) et esthétique ("Traces, mémoires musulmanes en cœur de France", éditions Chaman, Neuchâtel, 2009).

Son premier roman, "Le Tisserand de Jérusalem" (Les Points sur les I, Paris, 2017), raconte l’épopée de la Première Croisade au sein d’une famille partie du Limousin et arrivée à Jérusalem, après des années de souffrances.

son site : http://www.georgesabertrand.com/

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Salamalec est emprunté (1559) à l’arabe as-salâm ‘alayk, formule de salutation signifiant « paix sur toi ». Le mot a tout d’abord eu le sens de « salut arabe » avant de prendre au XVIIe s., une connotation péjorative, signifiant au pluriel « politesse exagérée, formules de politesse interminables ».
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Typhon vient du portugais tufão « cyclone ouragan » (1500), lui-même de l’arabe tûfân « tourbillon, trombe d’eau ». En effet, à la Renaissance, les navigateurs lusitaniens partaient à la découverte du monde sur des bateaux menés par des pilotes arabes. Le mot vient du grec tuphôn « orage violent, tempête » qui désignait primitivement une divinité d’origine asiatique liée au vent. Ce nom lui-même vient peut-être du chinois t’ai-fung « grand vent » qui désignait un type particulier de vent violent que l’on rencontre principalement en Extrême-Orient.
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Toubib est un emprunt, par l’intermédiaire de l’arabe maghrébin tbîd, à l’arabe classique tabîb « guérisseur », savant habile versé dans la connaissance d’une chose » (du verbe taaba « traiter quelqu’un »). Le mot est passé en français au moment de la conquête de l’Algérie pour désigner tout d’abord sur place un médecin militaire puis il s’est répandu en France dans la langue familière avec le sens de médecin.
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Persienne, arrivé tardivement en français (1732), dérive de l’adjectif persien « persan », de farsi de même sens. Le mot indique que le type de volets constitué d’un châssis de bois muni de panneaux à claire-voie était imité des volets persans permettant comme leurs voisins arabes de voir sans être vu.
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Sirop est emprunté (v. 1175) au latin médiéval syrupus, adaptation de l’arabe charâb « boisson ». Le mot arabe désignant également des potions utilisées médicalement, le mot sirop s’applique aujourd’hui aussi bien à une solution à base de sucre et d’eau qu’à une boisson médicamenteuse sucrée.
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Satin est emprunté (1351) à l’arabe zaytûnî, littéralement « de la ville de Zayntun », c’est-à-dire de Tsia Toung, en Chine, où l’on fabriquait des étoffes dites de satin. Le mot désigne une étoffe de soie à l’aspect brillant et sans trame apparente.
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Charabia vient sans doute de l’arabe arabîya « langue arabe » par l’espagnol algarabia de même sens (XIXe s.). Le mot désigne un langage incompréhensible et s’apparente aux expressions « c’est du chinois », « c’est de l’hébreu ».
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Valise vient (1558) de l’italien valiglia, lui-même, peut-être, de l’arabe walilah « sac à blé », et désigne un bagage de forme rectangulaire muni d’une poignée.
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